31/01/2018
Mais ne sombre pas
" Les blessures invisibles sont létales
Plus insidieuses que celles qu’on étale.
L’horreur incrustée dans ces rues
redevenues magnifiques a disparu,
balayée au fil du vent comme un pétale. » AB
"On ne vivra plus jamais pareil, on le sait. Pour ceux qui l’ont vécu, on est marqué au fer rouge, c’est une autre vie, c’est une vie d’après qui commence", confie l’ancien international français chez les jeunes. C’est cette nouvelle vie qu’il raconte. Celle qui l’a poussé notamment, en salle de réanimation à se lancer dans "un pari fou" : un jour, rejouer au rugby, revenir sur un terrain. "Pendant un an et demi après les attentats, je n’ai rien voulu lâcher, pour ne pas faire honte à ce petit mecton qui courait après son rêve. J’ai fait cela pour moi, pour mon passé, pour mon futur", écrit Aristide Barraud dans ce livre .
Je ne suis pas du tout sportif, je ne m'intéresse pas au sport, je ne connais rien au rugby, mais un soir au journal de 20h je découvre Alexandre Barraud qui présente son livre "Mais ne sombre pas". J'ai tout de suite été fasciné par cet homme, sa détermination à vivre, sa riche personnalité, son parler vrai, son écriture franche et rapide. J'ai avalé son livre, m'en suis nourri; ça fait du bien de lire ce genre de témoignage.
Alexandre Barraud a tourné une page. Et lorsque j'ai fermé son livre je me suis dit: et moi? où en suis-je dans mon envie et mon bonheur de vivre? TP
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14:00 Publié dans Cris, Livres, Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2018
Mercy
Je suis née ce matin.
Je m’appelle Mercy.
Au milieu de la mer,
Entre deux pays, Mercy.
C’était un long chemin.
Et Maman l’a pris.
Elle m’avait dans la peau.
Huit mois et demi
Oh oui ! Huit mois et demi.
On a quittés la maison.
C’était la guerre.
Sûr qu’elle avait raison.
Y’avait rien à perdre.
Oh non !
Excepté la vie !
Je suis née ce matin.
Je m’appelle Mercy.
On m’a tendu la main.
Et je suis en vie.
Je suis tous ces enfants
Que la mer a pris.
Je vivrai cent mille ans.
Je m’appelle Mercy.
Et là devant nos yeux,
Y’avait l’ennemie.
Une immensité bleue,
Peut-être infinie.
C’est là qu’on connaissait le prix.
Surgissant d’une vague, un navire ami
A redonné sa chance à notre survie
C’est là que j’ai poussé mon premier cri
Je suis née ce matin.
Je m’appelle Mercy.
On m’a tendu la main.
Et je suis en vie.
Je suis tous ces enfants
Que la mer a pris.
Je vivrai cent mille ans.
Je m’appelle Mercy.
Je suis née ce matin.
Je m’appelle Mercy.
Mercy, Mercy,
Mercy, Mercy,
Mercy, Mercy.
Je vais bien. Merci.
22:00 Publié dans Actualités, Chansons, Cris, Musiques | Lien permanent | Commentaires (2)
19/01/2018
Au bout de la nuit
AU BOUT DE LA NUIT
Au loin j’entends crier les chiens
Je cours sur les chemins
Le long des clôtures
Dans la nuit obscure
Ma blessure me fait de plus en plus mal
Et il fait un froid glacial
Je voudrais bien me rendre
Mais ils vont vouloir tout comprendre
Pas parce que je suis un beur
Mais parce que je suis un voleur
Il n’y a jamais trop de remèdes
Pour guérir celui qui les dépossède
Serre les dents Ali
Ne te laisse pas con-descendre
Ah ici tu n’as pas d’amis Ali
Mais tu as du cœur à en revendre
Ils ne sont pas meilleurs que moi
Mais eux c’est ce qu’ils croient
Je sens le sang qui dans mon dos coule
J’ai l’impression que ça me saoule
Mais je n’arrête plus de courir
Plutôt trois fois mourir
Que de retomber entre leurs pattes
Et qu’ils me traitent comme un psychopathe
Ils m’amèneraient chez un médecin
Après m’avoir attaché les mains
De leur gentillesse
Je m’en bats les fesses
Serre les dents Ali
Ne te laisse pas con- descendre
Ah ici tu n’as pas d’amis Ali
Mais tu as du cœur à en revendre
Je préfère être leur ennemi
Que de leur paraître soumis
Je préfère mon vagabondage
À leur marchandage
Je préfère mes trafics
À leur service public
Mais je me suis engagé dans une impasse
Je dois leur faire face
Je sors mon couteau
Ça ne va pas être beau
Je hais ces visages
Je vais faire un carnage
Serre les dents Ali
Ne te laisse pas con-descendre
Ah ici tu n’as pas d’amis Ali
Mais tu as du cœur à en revendre
Mais je n’entends plus rien
Se seraient-ils trompés de chemin
Je sens comme une ivresse
Je tombe de faiblesse
J’entends des cris autour de moi
Toute une foule s’occupe de moi
Ils ont retrouvé ma piste
Et c’est en vain que je résiste
Mais ils n’ont pas vu mon coutelas
Je l’ai caché sous mon bras
C’est au fond de l’ambulance
Que viendra ma délivrance
Serre les dents Ali
Ne te laisse pas con- descendre
Ah ici tu n’as pas d’amis Ali
Mais tu as du cœur à en revendre
00:00 Publié dans Actualités, Cris, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2018
Edwin Hawkins
En hommage à Edwin Hawkins décédé hier.
13:01 Publié dans Chansons, Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)
Prison
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Verlaine
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08/01/2018
Au-revoir France
00:00 Publié dans Actualités, Chansons, Hommage | Lien permanent | Commentaires (1)