28/02/2019
Amitié
Un ami est celui qui vous laisse l'entière liberté d'être vous-même. [Jim Morrison]
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27/02/2019
Rires
C'est une conversation entre une maîtresse d'école et son élève :
L'enfant :
- Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait ?
La maîtresse :
- Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait.
L'enfant :
- Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier !
Une dame se présente chez le pharmacien.
- "Bonjour monsieur! je voudrais de l'acide acétylsalicylique, SVP !"
- "Vous voulez dire de l'aspirine ?"
- "Ha ! oui, c'est cela... je ne me souvenais plus du nom."
Deux petites vieilles toutes ridées discutent :
- Tu te souviens, quand nous étions jeunes ? Nous voulions ressembler à Brigitte Bardot.
- Oui, je me rappelle ...
- Eh bien, maintenant ça y est...
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26/02/2019
Patience et sagesse
"Si ce n'est aujourd'hui, ce sera demain : rappelons-nous que la patience est le pilier de la sagesse." Frédéric Mistral.
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25/02/2019
Tout comme l'espace
Tout comme l'espace s'habitue à l'espace,
je me suis habitué à être quelque chose.
Quand je disparaîtrai,
il y aura simplement une habitude de moins.
Roberto Juarroz
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24/02/2019
Le pote
Je prendrai dans ma main gauche
Une poignée de mer
Et dans ma main droite
Une poignée de terre.
Puis je joindrai mes deux mains
Comme pour une prière
Et de cette poignée de boue
Je lancerai dans le ciel
Une planète nouvelle
Vêtue de quatre saisons
Et pourvue de gravité
Pour retenir la maison
Que j'y rêve d'habiter.
Une ville. Un réverbère.
Un lac. Un poisson rouge.
Un arbre et à peine
Un oiseau.
Car une telle planète
Ne tournera que le temps
De donner à l'Univers
La pesanteur d'un instant.
Gilles Vigneault
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23/02/2019
Ascèse et mortification
C'est en ne gardant que l'essentiel et le nécessaire que l'on trouve tout à coup les forces de la vitalité et de la vérité.
Je crois que la mortification est nuisible parce qu'elle a toujours un côté de répression et qu'elle a toujours un côté qui facilite la débauche inverse... L'épanouissement doit être une ascèse, un dépouillement qui n'est pas une contrainte négative comme la mortification. Les ascètes peuvent vivre d'une façon encore plus frugale qu'une personne qui se mortifie, mais les ascètes le prennent comme une espèce de décontraction totale, alors que la mortification implique toujours l'obligation.
L'ascèse, c'est se contenter du verre d'eau et du morceau de pain, et c'est la savourer avec délice, parce qu'au fond vous avez l'essence de la vie qui est l'eau et le pain et que vous n'avez pas besoin d'autre chose. Mais si l'eau et le pain sont une mortification, vous êtes condamnés au pain sec et à l'eau : c'est une punition. Au fond l'ascèse, c'est la joie, c'est une chose qu'on découvre petit à petit.
Le corps doit être profondément travaillé pour trouver sa liberté. Cette liberté est au-delà de la discipline. Pour que le corps participe à cette joie et à cette liberté totale, il doit passer à travers différentes étapes purificatrices.
Pour parler simplement du métier de danseur, un danseur est un être qui a commencé entre dix et quatorze ans à faire une série d'exercices chaque matin, et ils les fait toute sa vie, sans aucun jour d'interruption, tous les matins. Il s'impose une espèce de discipline au départ, qui lui permet de trouver sa plus grande liberté.
Finalement, quand on me dit: "Qu'est-ce que la danse ?", je réponds: à l'échelon des gens qui ne savent pas, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi ; à l'échelon des très bons danseurs, c'est avoir une discipline de dix ans ou de quinze ans et faire des choses très codifiées ; à l'échelon du véritable danseur, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi, mais après avoir passé vingt ans d'ascèse... C'est retrouver l'innocence et la liberté, mais avec un travail préliminaire.
Le danseur idéal, ce serait un être libéré loin de notre civilisation. Je crois qu'actuellement le drame de l'époque consiste à faire croire aux gens qu'en multipliant leurs besoins on augmente leur joie. En réalité, on augmente alors leurs attaches... La seule issue pour le monde actuel, c'est non la privation, je n'aime pas ce mot-là, mais c'est la joie dans le dépouillement.
Maurice Bejart
L'Art sacré n°1, ler trim. 1969.
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