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30/05/2019

Christ est parti

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Christ est parti
Sans nous quitter :
Le Fils de Dieu est glorifié.
Son absence partout
Nous accompagne.


Il est parti
Dans la nuée :
Qu’attendez-vous les yeux levés ?
Il est proche de nous
Quand il s’éloigne.


Il est parti
Pour instaurer
En nous l’étroite intimité.
Fixer le rendez-vous
Au ciel de l’âme.


Il est parti
Pour demeurer
Dans le grand corps d’humanité.
Son royaume est pour nous
En héritage.


Il est parti,
Il est monté.
L’Esprit descend nous habiter.
Et le silence en nous
Dit son passage.

 

CFC fr Gilles 2001

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27/05/2019

Humour

Un paysan roule avec son petit tracteur et sa charrette, quand surgit une porsche rouge qui le klaxonne.
Le pilote s'exclame :
- Allez ! Pousse-toi avec ta carriole, moi j'ai 200 chevaux sous le capot pépé !
200 chevaux, t'entends ?
Le fermier se gare et le laisse dépasser l'attelage agricole.
Quelques kms plus loin, au détour d'un virage, le paysan aperçoit la grosse voiture rouge (et donc ses 200 chevaux) dans la rivière, le conducteur trempé, et bien sûr furieux.
Alors le pépé sur son tracteur le klaxonne à son tour et lui dit :
- Alors, on donne à boire à ses bêtes ?
 
 
C'est un mec qui dit à un autre :
Tu as déjà vu une tomate chanter ?
Non mais j'ai déjà vu une carotte rapper !
 
 
 

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26/05/2019

Lettre d'un migrant à sa mère

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Maman,

 

Un an que je suis parti, un an que tu es partie aussi. Tu vis au pays des étoiles et moi je ne suis d’aucun pays. J’ai beaucoup pensé à toi tous ces mois, une façon de noyer mon chagrin.

Tu sais, j’ai veillé sur papa et pépé. Papa ne dit pas grand-chose, il ne me parle pas de toi, il se mure dans son chagrin. Pépé, lui, regarde toujours droit devant ; les bombardements l’ont rendu sourd, il n’entend plus, ne marche plus… mais tout cela tu le sais déjà puisque du royaume des étoiles tu nous regardes et tu veilles sur nous.

 

Avec cette lettre je commence un cahier. C’est à toi que je veux raconter notre histoire. Tu vois, je maîtrise le français maintenant, je pense même en français parfois, les gens du Secours Catholique qui m’apprennent la langue me disent que c’est bon signe, que je deviens un des leurs, que bientôt je pourrai travailler, car aujourd’hui je ne travaille toujours pas. Sans papiers, comme ils disent, on n’existe pas, on a le droit à rien. Et quand on ne sait pas lire, aucun patron ne veut de nous sous prétexte qu’il y a des consignes de sécurité à respecter et que si on ne sait pas les lire on peut mettre tout le monde en danger. Il est bizarre ce pays avec toutes ses lois !

 

Tous les trois, nous vivons dans un locatif. Nous avons tout ce qu’il nous faut, bien plus que chez nous mais moins que nos voisins, ici les gens amassent beaucoup, si tu voyais les caddies remplis qui sortent du supermarché !

 

On s’occupe beaucoup de nous, mais on aime bien aussi se retrouver entre nous. C’est dans ces moments-là que papa parle un peu. Un jour, il a prononcé ton prénom avec une larme au coin des yeux, puis s’est tu. Je n’ai pas osé lui demander si tu lui manquais, c’est tellement évident. Un jour il le dira, j’en suis sûr.

 

La France est un beau pays, mais comme chez nous il y a de la boue quand il pleut. C’est bête de dire ça, mais dans les rêves que je faisais il n’y avait jamais de boue. Mais plus grave des gens nous regardent d’un mauvais œil. Certains vont même jusqu’à dire qu’on a des droits qu’ils n’ont pas alors ça les rend méchants, je dirais même racistes. Parfois j’entends des réflexions, je ne les comprends pas toutes, je garde ça pour moi car je ne veux pas que papa et pépé apprennent.

 

A toi, je veux bien continuer à te raconter tous mes petits secrets. Je veux aussi que tu sois fière de moi, de nous. Je sais que là-haut tu es devenue ma bonne étoile. Toutes les nuits, je regarde le ciel, il y a beaucoup moins d’étoiles que chez nous, mais j’en vois toujours quelques-unes et parmi elles je sais que tu es là. Et je fredonne toutes les nuits avant de m’endormir la chanson que tu me chantais quand j’étais tout petit tandis que nous regardions le ciel dégagé de la fumée des bombes. Déjà avec toi je vivais d’espoir.

A bientôt, maman.

Elyas

 

NB Lettre écrite dans le cadre d'un atelier d'écriture en avril 2016.

 

BONNE FÊTE MAMAN!

 

 

25/05/2019

Concerto pour une voix

Danielle Licari en concert au Japon en 1970

Concerto pour une voix de Saint-Preux (1969)

24/05/2019

Sur le chemin d'Emmaüs

Prière à méditer après avoir parcouru Luc 24, 13-35


O Christ Jésus, la route est devant nous, tortueuse, incertaine... Il nous faut cependant céder à son appel, quels que soient nos états d’âme. Qu’avons-nous laissé derrière nous? Nos ferveurs, nos rêves, nos impuissances? Il est difficile de tourner la page quand un événement vous a secoué.
Nous voudrions tant faire durer l’excitation et la mobilisation d’un moment heureux. Mais il nous faut apprendre le deuil et revenir chez soi, oui, revenir chez soi…
Heureux encore, si nous ne sommes pas seuls dans notre marche, et si nous pouvons échanger avec un compagnon de route. La solitude peut être une épreuve trop lourde à porter au temps de l’individu-roi.
La parole échangée nous allège et rend la route plus familière.

Nous nous comptons par deux, alors qu’il faut nous dénombrer trois… Car Tu n’es jamais absent de nos rencontres; Tu habites chacun de nos dialogues pour les ouvrir à la réalité. Tu es la Parole à l’origine de toute parole.

Oh! viens, Seigneur Jésus, t’introduire dans nos face-à-face, viens nous obliger à discerner l’événement, à creuser le sens de ce qui arrive. À donner de l’élan à nos vies. Nous croyons avoir tout compris. Il nous manque la clef de ta venue et de ton accompagnement pour remettre de l’ordre dans nos mémoires, interpréter l’histoire passée et présente, et laisser la Parole brûler nos vies.

Ta Parole, il faut bien l’avouer, n’est pas surgissement de pure nouveauté. Elle a été burinée grâce à des siècles de foi et d’attente par le plus petit des peuples. Elle s’inscrit dans une succession de gestes prophétiques toujours soucieux de la grandeur de Dieu et de la dignité de l’Homme.

Mais voilà, Tu es plus qu’un prophète parmi d’autres; plus qu’un Messie cristallisant l’espérance d’une nation. Tu viens de Dieu et tu retournes à Dieu en traversant l’épaisseur de notre condition, jusqu’à être conduit à une mort ignominieuse qui n’a pu Te retenir entre ses mains.

Au creux de notre nuit, la nouvelle de ta résurrection n’en finit pas de nous éblouir: Tu es vivant et toute vie trouve en toi sa source et son accomplissement, son sens et sa fécondité.

Alors que Tu as tant à faire sur nos routes de pèlerins, accepte de partager notre gîte et notre couvert. Nous avons faim de parole et de pain, et plus encore du ciel sur la terre. Refais pour nous les gestes du don et de la communion.

Apprends-nous à devenir nourrissants pour les autres, comme toi-même. Fais-nous comprendre qu’en rejoignant la communauté des disciples, nous n’avons plus à nous inquiéter de ton absence. Et qu’en rejoignant la communauté humaine, nous sommes nous-mêmes responsables de Ta présence.

La route est tortueuse, incertaine… Pourtant, elle est jalonnée de signes ténus mais efficaces qui nous remettent à ta suite, réveillés de nos engourdissements et détachés de nous-mêmes.

Donne-nous le souffle pour courir porter la nouvelle à nos frères et soeurs, jusqu’à cette Jérusalem céleste qui vient à notre rencontre, pour rassembler les pèlerins de tous les peuples et de toutes les religions. Amen.

Disciples d'Emmaüs, Bruno Chenu, Bayard

22/05/2019

Des mots pour rire

Un mère dit à son fils :
- Tu es encore devant l'ordi !
- Ben oui, j'ai essayé derrière mais on voit moins bien !
 
Des frères et sœurs se disputent :
- Quel âne !
- Tête de cochon !
- Espèce de dinde !
Leur mère arrive et crie : "Oh, la ferme".
 
Une belle-mère tombe dans un puits.
Son gendre arrive et lui lance une bouteille de whisky en ricanant :
- Tenez, buvez ça, ça vous remontera !
 
Un père parle à sa fille :
- Pourquoi traites-tu ton frère d'idiot ? Tu vas lui dire tout de suite que tu regrettes !
Elle se tourne vers son frère et lui dit :
- Valentin, je regrette que tu sois un idiot !
 
Voyons Nicolas, peux-tu me citer deux pronoms ?
- Qui ? Moi ?
- Très bien, au suivant.
 
Une mère parle avec sa voisine :
"Depuis qu'il est tout petit, mon fils rêve de couper des personnes en deux.
- Est-il votre seul fils ?
- Non, il a plusieurs demi-frères et demi-soeurs !"
 
Deux femmes discutent :
- Comment as-tu appelé ton bébé ?
- Moustache-à-chat.
- Mais tu es folle ! Tout le monde va se moquer de lui !
- Pourquoi ? Tu as bien appelé ta fille Barbara !

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