16/02/2010
William...
J'écoute tous ces jours-ci le dernier CD en date de William Sheller, magnifique, classique et électrique... Je me souviens d'une chanson ancienne que l'on ne trouve pas beaucoup sur les compilations; la voici ci-dessous:
William Sheller: Je m'gênerai pas pour t'dire que j't'aime encore - 1978
00:00 Publié dans Chansons, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2010
La poésie
La poésie n'est ni une occupation, ni une distraction.
Le poème correspond à un besoin intérieur, il est le résultat d'une nécessité. Il est dans l'ordre métaphysique, plus proche de la prière, du suicide, de la révolte que de l'écrit scientifique et du roman.
Dans l'envoutement que provoque un vers, il y a en même temps une action sur le sens et une action sur l'esprit indissociables...
(R.A. Gutmann)
15:00 Publié dans Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2010
Michèle
Gérard Lenorman: Michèle (1975)
Bon anniversaire! 65 ans aujourd'hui.
17:00 Publié dans Chansons, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2010
Démonstration
Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question :
-"Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?
Un étudiant a bravement répondu : - Oui, Il l'a fait !
Le professeur a dit : - Dieu a tout créé ?
- Oui, monsieur, a répliqué l'étudiant.
Le professeur a répondu : si Dieu a tout créé, il a donc aussi créé le mal, puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais.
L'étudiant était resté silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.
Un autre étudiant a levé sa main et a dit : - Puis-je vous poser une question professeur ?
- Bien sûr, a répondu le professeur.
L'étudiant a répliqué : - Professeur, le froid existe-t-il ?
- Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ? a répliqué le professeur.
Le jeune homme a répondu : - En fait monsieur, le froid n'existe pas.
Selon la loi de physique, ce que nous considérons comme le froid, est en réalité l'absence de chaleur.
Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie.
La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie.
Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température.
Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.
L'étudiant a continué : - Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?
Le professeur a répondu : - Bien sûr qu'elle existe !
L'étudiant a répondu : - Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus.
L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité.
En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité.
Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer.
Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente.
N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière.
Finalement, le jeune homme a demandé au professeur : - Monsieur, le mal existe-t-il ?
Maintenant incertain, le professeur a répondu : - Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour.
C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme.
C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde.
Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal !
L'étudiant a répondu : - le Mal n'existe pas Monsieur, ou du moins il n'existe pas de lui-même.
Le Mal est simplement l'absence de Dieu en soi. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu en soi.
Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur.
Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur.
Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière."
Le professeur s'est assis.
22:00 Publié dans Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (1)
07/02/2010
Le chemin des mots
Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu'elle ressentait. Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'intérieur d'elle, elle éprouvait une sorte de vide. Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée. Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase. Dans ces moments-là, elle devenait agressive, violente, presque méchante. Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche. Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer. De toute façon tu peux pas comprendre. Ca sert à rien de dire. C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire!
D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux. Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais. Que les mots ne sont que des mots. Mais tout au fond d'elle-même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage. Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio que "Il y a chez tout être humain un chemin des mots qu'il appartient à chacun de trouver." Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le chemin des mots qui était à l'intérieur d'elle.
La première fois où elle s'aventura sur le chemin des mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties, et quelques fleurs piquantes. Les mots du chemin des mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir. La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot OSER. Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler. Il dit d'une voix exténuée: "Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus?" Elle lui répondit: "Je crois que je vais te prendre avec moi et que je vais t'emmener très loin dans ma vie."
Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avaient une forme différente et un sens particulier. Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot VIE. Elle le ramassa, le mit contre son oreille. Tout d'abord, elle entendit rien. Mais en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement: "Je suis en toi, je suis en toi" et plus bas encore: "Prend soin de moi." Mais là, elle ne fut pas très sure d'avoir bien entendu.
Un peu plus loin sur le chemin des mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s'il avait froid. Il avait vraiment l'air malheureux ce mot-là. Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence. Elle le caressa et lui dit: "Comment tu t'appelles-toi?" Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée: "Moi, je suis le mot SEUL. Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi." Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.
Près d'un fossé sur le chemin des mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus. Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle: "Je m'appelle TOI", lui dit-il. "Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres." La petite fille le prit en disant: "J'ai envie de t'adopter, toi, tu seras un bon compagnon pour moi."
Sur le chemin des mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place. Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences. Elle le trouva au creux d'une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissait détendu les yeux grands ouverts. Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être la. Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit: "C'est vraiment toi que je cherchait, je suis ravie de t'avoir trouvé. Veux-tu venir avec moi ?" Il répondit: "Bien sûr, moi aussi je t'attendais..." Ce mot qu'elle avait trouvé était le mot VIVRA.
Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le chemin des mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante: Ose ta vie, toi seule la vivras, elle répéta plus lentement: "Ose ta vie, toi seule la vivras."
Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le chemin des mots. Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissent furent très surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle. Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.
Ainsi ce termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.
(Auteur inconnu)
00:00 Publié dans Poèmes, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (1)
05/02/2010
Vis le jour d'aujourd'hui
Vis le jour d'aujourd'hui,
Dieu te le donne, il est à toi.
Vis-le en lui.
Le jour de demain est à Dieu,
il ne t'appartient pas.
Ne porte pas sur demain
le souci d'aujourd'hui.
demain est à Dieu,
remets-le à lui.
Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d'hier
de l'inquiétude de demain,
la passerelle cède
et tu perds pied.
Le passé? Dieu le pardonne.
L'avenir? Dieu le donne.
Vis le jour d'aujourd'hui
en communion avec Lui.
Et s'il y a lieu de t'inquiéter pour un être aimé,
regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.
Odette Prévost
Petite soeur de Charles de Foucauld
00:00 | Lien permanent | Commentaires (0)