07/11/2011
Sur la nuit qui passe
D’une main composée pour moi
Et qu’elle soit faible qu’importe
Cette main double la mienne
Pour tout lier tout délivrer
Pour m’endormir pour m’éveiller
D’un baiser la nuit des grands rapports humains
Un corps auprès d’un autre corps
La nuit des grands rapports terrestres
la nuit native de ta bouche
La nuit où rien ne se sépare
Que ma parole pèse sur la nuit qui passe
Et que s’ouvre toujours la porte par laquelle
Tu es entrée dans ce poème
Porte de ton sourire et porte de ton corps
Par toi je vais de la lumière à la lumière
De la chaleur à la chaleur
C’est par toi que je parle et tu restes au centre
De tout comme un soleil consentant au bonheur
Paul Eluard dans "Poésie ininterrompue"
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06/11/2011
La sagesse
La Sagesse est resplendissante, elle est inaltérable. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l'aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se montrant à eux la première.
Celui qui la cherche dès l'aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte.
Ne plus penser qu'à elle prouve un parfait jugement, et celui qui veille en son honneur sera bientôt délivré du souci.
Elle va et vient pour rechercher ceux qui sont dignes d'elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; chaque fois qu'ils pensent à elle, elle vient à leur rencontre.
Livre de la Sagesse 6,12-16
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05/11/2011
Sur le sentier des poètes
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04/11/2011
Choisir la vie
Si tu espères en moi, même quand je doute.
Si, pour m'accompagner, tu modifies ta route.
Si tu me tends la main quand je suis dans la nuit.
Si tu comprends, sans un mot, mes peurs et mes soucis.
Si tu as le geste qui convient et aussi la tendresse.
Si avec moi, silencieusement tu pries.
Et si jusqu'au bout ton visage me sourit.
Le soleil de ta présence réchauffera mon corps endolori.
Comme le grain de blé tombé en terre
Devient herbe nouvelle au sortir de l'hiver.
Je comprendrai alors qu'avec moi, tu choisis la vie.
P; Hubert Renard
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03/11/2011
L'horloge
L'autre jour j'écoutais le temps
qui passait sous l'horloge.
Chaînes, battants et rouages
il faisait plus de bruit que cent
au clocher du village
et mon âme en était contente.
J'aime mieux le temps s'il se montre
que s'il passe en nous sans bruit
comme un voleur dans la nuit...
Jean Tardieu.
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02/11/2011
Comme un veilleur
Face aux problèmes de toutes sortes qui nous assaillent, on serait tenté de penser que Dieu ne fait plus attention à nous. Autour de nous, on nous chante : "Où est-il, ton Dieu?" Dieu nous fait parfois attendre, mais il a son plan, et son heure.
L'important est de ne jamais désespérer, de tenir bon à travers tout. Et de guetter sa venue, comme un veilleur qui attend l'aurore.
Il se tait aussi pour t'obliger à le chercher davantage, pour voir si tu vas tenir dans la nuit, si tu vas lui faire confiance jusqu'au bout.
La prière de l'attente, c'est de rester en paix et silence devant Dieu, le temps qu'il faudra, en lui faisant confiance pour tout. Mais rassure-toi, il n'est pas sourd, il entend ta prière, et en temps voulu il agira vite (Is 60,22).
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