28/09/2006
Vanité des vanités
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste! Vanité des vanités, tout est vanité! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?
Une génération s'en va, une autre arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'oeil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre.
Ce qui a existé, c'est cela qui existera; ce qui est fait, c'est cela qui se fera. Y a-t-il une seule chose dont on dise: "Voilà enfin du nouveau!" - Non, cela existe déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.
(L'Ecclésiaste 1,2-11)
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