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29/12/2007

Sainte famille

0aa695bc81ed107b49b5ba30816eaf58.jpgUne méditation sur la Sainte Famille est tout naturellement un prolongement de Noël. L'Évangile de Matthieu a rappelé l'épisode, à vrai dire assez mystérieux, de la fuite de Jésus et de ses parents en Égypte. L'enfant avait échappé à la fureur d'Hérode. L'évangéliste a raconté cet épisode avec beaucoup de sous-entendus. Pour lui, ce voyage périlleux rappelait le départ des Hébreux de l'Égypte et la façon dont Dieu les a guidés ensuite à travers la mer Rouge et le désert du Sinaï. Matthieu voulait faire comprendre à ses premiers lecteurs, qui étaient pour la plupart d'origine juive, que Jésus, dès son enfance, avait annoncé en silence ce qu'il serait : le nouveau Moïse, le nouveau libérateur et sauveur que Dieu envoyait à son peuple. Ainsi, avant toute manifestation ostensible se sont déroulées ce qu'on a appelé les années obscures de Nazareth. Dans ce long séjour de Jésus en Galilée, Matthieu a pu voir la réalisation d'anciennes prophéties qui reprenaient pour lui une actualité merveilleuse car elles ouvraient sur le mystère de Jésus le Messie ressuscité.

Une famille orientale

La Tradition chrétienne a aimé représenter Jésus grandissant silencieux et tranquille entre Marie et Joseph dans l'isolement contemplatif d'un modeste logis. Il est plus vraisemblable qu'ils se sont insérés tous les trois dans le groupe animé et bruyant d'une famille orientale aux nombreuses ramifications. Les cousins du jeune Jésus devaient être nombreux, ceux que, dans les Évangiles, on appelle ses « frères ». Et il ne faut pas oublier l'environnement : ces simples paysans de Galilée, pauvres certainement pour la plupart mais aussi habitués à une exubérante hospitalité et à une large mise en commun de bien des choses de la vie quotidienne. Ce qui n'a pas empêché Jésus d'apprendre à lire l'hébreu de la Bible et même d'en faire parfois la lecture publique dans la synagogue de Nazareth. Nous en avons un témoignage explicite dans le récit d'un autre évangéliste, Luc.

Jésus simple et audacieux

968b7361fc44f8a1eccbd8c1252d576f.jpgLes récits des évangélistes permettent de reconstituer bien des traits de la personnalité de Jésus. On connaît la vivacité de son regard notée par Marc : un regard d'amitié devant la générosité du jeune homme riche, ou un regard de reproche face à la mauvaise foi de ses adversaires. Il lui arrive de s'indigner : ainsi devant les vendeurs chassés du Temple. Il est parfois de grande exigence, comme lorsqu'il lance à ses apôtres décontenancés par la nouveauté de son message : « Voulez-vous vous en aller vous aussi ? » Luc surtout nous fait découvrir sa bonté profonde, sa miséricorde envers les pécheurs, sa tendresse envers les petits enfants. Ainsi par exemple nous savons que Jésus a pleuré auprès d'une mère accablée par la mort de son fils, une pauvre veuve du village de Naïm.

Il a tenu tête avec audace aux responsables de son peuple. Il leur reprochait sans concession leur dureté de cœur, leur formalisme, leur hypocrisie, leur orgueil, leur vanité… Et il a marché avec courage vers Jérusalem sachant bien qu'il risquait le pire supplice. Il a souffert une agonie dont il a éprouvé la détresse extrême et cependant il s'est présenté calme et fort devant ses juges, préoccupé d'abord de sauver ses amis : « Si c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-là. » Puis, après Pâques, quand sa mission s'achève, lors de leur dernière rencontre au bord du lac, il ne pose qu'une seule question à celui qui n'avait pas eu le courage de le suivre dans la tourmente : « Pierre, m'aimes-tu ? »

Reconnaître Dieu !

Oui, voilà comment on a pu, en Jésus, reconnaître Dieu fait homme ainsi qu'en a témoigné Jean, le disciple préféré. Certains pourront objecter : « Mais tout cela est bien banal, nous le savons depuis notre catéchisme… » Je n'en suis pas sûr. Beaucoup d'hommes et de femmes, beaucoup de cœurs chrétiens sont pris de désarroi. À leurs questions, à leurs hésitations, nous nous ne pouvons que répondre comme Jésus répondait à ses disciples pris dans la tempête : « Hommes de peu de foi… pourquoi avez-vous peur ? C'est moi ! » Les chrétiens sont à l'heure du courage et de la fidélité. Ils sont aussi à l'heure du témoignage, témoignage reçu des jeunes et témoignage apporté par les anciens, témoignage de la joie et de l'espérance, témoignage de fidélité, de durée, de confiance, en un mot : témoignage de vie. Jésus ne disait-il pas : « Je suis le chemin, la vérité, la vie » ?

Chercher Dieu sans cesse…

be4a400e8562931ab87248952e4965d1.jpgLa connaissance et l'amour de Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme tel que ses disciples l'ont fait découvrir, il ne faut pas se lasser de les chercher. L'Église a reçu la mission de redire Jésus-Christ et de manifester son amour. L'Église, c'est nous, c'est vous. Soyons-en bien persuadés : à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, Jésus ouvre comme il l'a promis ; à tous ceux qui cherchent sa Parole, il se fait entendre ; à tous ceux qui l'en prient, il apprend à croire et à aimer.

Nous voici en apparence loin de la fête de la Sainte Famille de Jésus. Mais en réalité cette fête nous situe en plein cœur du mystère de l'Incarnation, le mystère de Dieu qui se fait homme. Et nos familles ne sont-elles pas le premier lieu où nous avons à développer la foi en Jésus, Fils de Dieu Sauveur du monde et à faire grandir en nous son amour ? Alors prions pour nos familles. N'oublions pas ceux de nos proches qui se sont peut-être éloignés du Christ parce qu'ils ne le connaissaient que bien peu ou bien mal. Que l'Esprit Saint les conduise à la vérité tout entière et les aide à reconnaître avec quel immense amour Dieu s'est fait homme.

Frère Marc Joulin

26/12/2007

Elle est immense la crèche...

69e6a8f1d3f441b1c603f7439241fc2b.jpgElle est immense la crèche que j’ai montée ce soir dans mon cœur et dans ma tête. Ils sont là, les santons de tous pays.

Voici le chômeur, victime des multinationales. Il cache sa tête dans ses mains. Il a honte et ça fait mal.

Voici le « ventre-creux ». En fait, son ventre est ballonné. C’est son estomac qui est creux. Ce soir, peut-être pourra-t-il manger un peu.

Voici l’étranger, il est chez lui nulle part. Il arrive toujours trop tard. Ce soir, peut-être aura-t-il le cafard.

Voici le prisonnier, celui qui a les menottes aux mains. Et celui qui ne se doute de rien, qui est esclave de toutes les idoles. Ce soir, peut-être sera-t-il transformé de liberté.

Voici la prostituée. Du regard tout le monde l’a jugée. Elle vend son corps pour que ses enfants aient à manger. Ce soir, peut-être retrouvera-t-elle un peu de dignité.

Voici l’ "enfant-martyr" et là-bas sur son grabat le malade du sida.

Mais il y a aussi tous les autres, le riche, le repu, l’oublié, le sûr-de-lui, le timide, le paumé, le patron à côté de l’ouvrier, le fainéant et le militant…

Tous sont là, ce soir, autour de l’enfant et de ses parents. Il vient de naître pour que chacun puisse renaître, quitter la nuit pour renaître à la vie.

B. Hubler

25/12/2007

J'ai fait le rêve...


Martin Luther King I have a dream (sous-titres français)
en écho au texte d'Isaïe de la nuit de Noël.

24/12/2007

Glory alleluia


glori alleluia   par Sheila (1975)
JOYEUX NOEL A TOUT LE MONDE

22/12/2007

C'est l'hiver...


Rika Zarai - Casatchock    1969
Aujourd'hui nous entrons dans l'hiver...
C'est l'hiver qui frappe à notre porte....

A méditer

08692613418208e468855550e4a1ee92.jpgCelui qui n'a pas Noël dans le coeur ne le trouvera jamais au pied d'un arbre.

08:00 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)