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12/12/2008

Lumières

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Les rues de nos villes se sont illuminées, en l'honneur de Noël.

Et en même temps, les lycéens étaient dans la rue, inquiets pour leur formation et par rapport à leur avenir.

C'est cela, notre monde : un mélange permanent d'ombre et de lumière.

Et nous, de quel côté sommes-nous ?

Du côté de l'ombre, de la désespérance, de l'égoïsme, du défaitisme, du repli sur soi, de la peur de l'autre qui ne pense pas comme moi, qui ne prie pas comme moi, qui n'agit pas comme moi ?

Ou en marche vers la lumière, avec tous ceux et celles qui nous entourent, connus ou inconnus, beaux ou vilains, vieux ou jeunes, français ou d'origine étrangère, croyants religieusement ou non ?

Le Dieu qui vient, lui, ne s'encombre pas de tels choix !

"Votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les bons comme sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et les injustes."  (Mt 5, 45)

Ces lumières qui éclairent nos rues ne devraient-elles donc pas illuminer également nos coeurs ?

Vous allez me dire :

"Mais, ces lumières électriques, ce sont des lumières païennes seulement, sous prétexte de Noël, alors que les gens ne croient même plus à un Sauveur..."

Détrompez-vous !  Que savez-vous de ce qui se passe au plus profond des coeurs ?

Et si Dieu, une fois encore, comme jadis à Bethléem, arrivait incognito ?

Et si les croyants que nous sommes, comme jadis les bons croyants contemporains de la naissance de Jésus, étaient incapables de prêter attention à sa venue aujourd'hui, parce qu'arrivant par des chemins inattendus ?

Méditons cette pensée de l'immense artiste qu'était Jean Cocteau :

"Quand les mystères sont malins, ils se cachent dans la lumière !"

O. Gaignet, curé de Fontenay le Comte

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