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24/07/2009

Trois poèmes + 1

Le ciel imprègne la plage
Où luit l'image de la mer
Moins radieuse que ton silence

 

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Mais ne méprise jamais pèlerin
Dans les derniers replis du soir
Au bord des lacs où dorment les montagnes
La femme, plus odorantes que les pains
Au corps de pollens et de raisins noirs.

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Les grands automnes descendent de la montagne
en silence
Jusqu'aux abeilles qui abandonnent nos dernières roses
Où la rosée du matin
A déjà le parfum de la neige.

Jean Mambrino

c’est ici
que la lumière
est toujours faite d’ombre

chatoyante
embrasée
elle se fond dans les feuilles
les mousses les broussailles
ou la chair de l’aubier

ne restent que les traces
noir et or
de l’incendie
et mille lambeaux de sang
sur les branches

le vent lui-même
malgré ses étoiles
demeure obscur


chargé d’oubli
Jean Mambrino

          "Clairière", dans L’oiseau-coeur, éd. Stock-Poésie, 1979, p. 53.

08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

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