26/09/2009
Instants de préface
Les recueils de Gilles Baudry sont, comme l’on dit, des « livres rares ».
D’abord parce qu’ils ne répondent pas une frénésie de publication et arrivent sur l’étal quand « le fruit est mûr ». Ensuite, parce qu’ils sont « couchés » sur vélin et qu’on accède aux textes, comme autrefois, grâce à un coupe-papier.
Voici donc le 9ème recueil du moine poète de Landévennec publié chez Rougerie. Il y a 24 ans, un premier recueil Il a neigé tant de silence avait obtenu le prix Artaud.
Ces instants de préface proposés aujourd’hui par Gilles Baudry- parce que « la plupart de nos instants sont des instants de préface » (Emily Dickinson) – sont puisés dans le quotidien d’une vie émerveillée qui puise « à quatre mains dans la respiration des jours. »
C’est au dépassement que nous appelle, en définitive, l’auteur, pour faire jaillir de notre humanité la force de « conjurer l’inexorable nuit ». Parole de poète à l’écoute du Mystère.
P.T. dans Ouest-France du 22septembre 2009
Ces initiales ne sont pas les miennes.
Gilles Baudry a aussi publié chez Rougerie
- Il a neigé tant de silence (1985)
- Jusqu’où meurt un point d’orgue (1987)
- La seconde lumière (1990)
- Invisible ordinaire (1995)
- Présent intérieure (1998)
- Versants du secret (2002)
- Nulle autre lampe que la voix (2006
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