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04/05/2010

Tibériade

Tibériade

lac_tiberiade.jpg

Là les hauteurs du Golan, tends la main, effleure-les !
à travers un sûr silence, elles intiment l’arrêt.
En rayonnante solitude dort l’antique Hermon
Et le Pisgah immaculé forme rempart.

Là au bord du lac, il y a un palmier au feuillage tombant,
Chevelure dénouée ainsi qu’un enfant rebelle,
Dévalant la pente et au sein des eaux de Tibériade
Baignant ses pieds.

Combien se fortifient les fleurs en hiver près du krak,
Le sang de l’anémone, l’or du safran.
Il y a des jours où l’herbe devient sept fois plus verte,
Soixante-dix fois se parfait le bleu clair dans le firmament.

Même pauvre, allant humblement,
Le cœur meurtri par l’exil,
Te trahirai-je, oublierai-je
L’amour du printemps de ma vie ?
                                                            Tel-Aviv, 1927.

Poème de Rachel, traduit de l'hébreu par B. Grasset

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

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