Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/11/2010

Au seuil d'une vie nouvelle

Seigneur,
la mort est là,
toute proche.

Je ne suis pas rassasié d’aimer la vie,
mais c’est l’heure.
A la pensée que je ne verrai plus
l’aurore blanchir la fenêtre annonçant de nouveaux matins,
je me révolte et je m’indigne.
Pourquoi m’imposer longtemps la vie
si je ne suis pas immortel ?

Je vais découvrir qui je suis
dans le miroir de la vérité
que sont tes yeux.
Je tremble et j’ai peur.
Ne t’approche pas de ma face.
du passé vont surgir les traces des actes troubles
que je veux oublier.
Comment ?
Que dis-tu ?
Est-ce vrai ?
Ils sont effacés.

Tu pardonnes.
J’ai tant récité le Pater,
salué l’esprit d’enfance,
usé le temps avec les déracinés sans logis
ou les handicapés sans mémoire,
que nous avons échangé, toi et moi,
la miséricorde.
Celle qui ouvre les portes du paradis retrouvé.
Blotti dans tes bras de ressuscité,
je regarde calme,
le miroir de tes yeux.
Une joie étrange et simple pour toujours
s’empare de mon être.
Alléluia !

Georges Hourdin

1899-1999

00:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.