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30/05/2015

Mystère de la Trinité

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Quand j'étais haut comme trois pommes, il arrivait de temps en temps que mes parents me disaient: " Ça, c'est un mystère, ne cherche pas à comprendre.

" Et puis, quand je suis allé à l'école, on m'a appris ce que c'était qu'un mystère: " Une vérité qu'on ne peut pas comprendre, mais qu'on doit croire, parce que c'est Dieu qui l'a révélée. "

Mais, avec le temps, j'ai fini par penser qu'un mystère c'est avant tout un secret de Dieu. Un secret que je ne comprends bien qu'avec l'intelligence de mon coeur... à mesure que nous devenons plus intimes Dieu et moi. Comme deux amoureux !

Car, ceux qui s'aiment, on le sait bien, partagent entre eux seuls leurs secrets. Et, plus ils s'aiment, plus ils se connaissent, plus ils pénètrent dans l'intimité de l'autre.

C'est peut-être cela que ma mère veut me rappeler parfois quand elle me dit: " Tu es encore trop jeune pour comprendre cela ! Quand tu auras soixante ans, tu comprendras peut-être ! "

Beaucoup de savants ont cherché à comprendre le mystère de la Trinité. Ils ont écrit de gros livres difficiles à lire et donné de nombreux cours difficiles à suivre. Ils se sont arrachés le reste de leurs cheveux à essayer de saisir une parcelle de ce grand mystère.

Et pourtant, il aurait suffi d'aimer ! Seuls, ceux qui ont accepté d'être aimés par Dieu et de l'aimer y ont réussi.

Dieu se fait connaître aux petits, aux humbles, aux simples. Dieu se donne à aimer et à comprendre dans le dialogue intime et amoureux de la prière, de la présence à l'autre, du silence fécond, de l'écoute attentive.

Et alors, on arrête de jongler avec les concepts de nature et de personnes, d'unité et de trinité.

Et, petit à petit, on découvre, émerveillé, que Dieu n'est rien qu'Amour, qu'il ne peut être que trois, comme l'amour éclaté du père, de la mère et de l'enfant. Petit à petit, à mesure que l'on aime et que l'on est aimé. Car, Dieu s'apprend, non pas d'abord avec la tête, mais avec le coeur !

Auteur: Jules Beaulac

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