02/02/2014
Février
Non, février n’est pas un mois creux. De multiples façons, nous y sommes rappelés à la foi. Et à son incarnation dans nos vies.
La Chandeleur, le 2 février, invite à passer à la lumière ou à y demeurer sans trêve. 40 jours après Noël, nous fêtons en effet la Présentation du Seigneur au Temple. Syméon s’écrie en voyant l’enfant : « Mes yeux ont vu le salut ! », et chante de la voix la plus claire Jésus « lumière qui éclaire les nations ». C’est à cette clarté que nous marchons. Peut-être les crêpes associées à cette fête comme une joyeuse coutume, rappellent-elles le disque d’or du soleil levant ? La lumière du Christ doit gagner notre vie.
L’Eglise fête aussi ce jour-là la Vie consacrée, car elle est signe de la présence de Dieu et rappelle que toute vie est consacrée au Seigneur. La vie religieuse, au cœur de l’Eglise, est discrètement le rappel de la vocation de tout chrétien, d’une vie marquée par Dieu et donnée pour en porter témoignage.
Quelques jours après, l’Eglise fête Notre-Dame de Lourdes (11 février). Ce n’est pas un hasard si Jean-Paul II institua ce jour Journée mondiale des malades. Une invitation à la prière et à un autre regard, à la tendresse envers ceux qui traversent le temps de l’épreuve, en leur corps ou en leur cœur. La parole de Jésus résonne alors autrement : « Venez à moi, vous tous qui penez, et moi je vous soulagerai ! Car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,28-29).
Le disciple apprend ainsi lentement comment, dans la proximité de Jésus, la fragilité change de signe. L’apôtre Paul l’avait saisi comme une évidence, et évoquait avec vigueur sa faiblesse comme le lieu d’éclosion de la grâce. N’est-ce pas ce que répète le Pape François, entourant de tendresse les plus fragiles. Et invitant à le faire.
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