Perdu, malade, pécheur et sauvé

 

 

Jésus, berger de toute humanité,  tu es venu sauver ceux qui étaient perdus.

• Perdu, je l’ai cru un instant jusqu’au moment où l’on m’a dit que je n’avais pas de séquelles suite à cette hémorragie cérébrale. Mais j’ai beaucoup souffert physiquement (maux de tête permanents, cauchemars dus à la morphine). Moralement, je pense avoir mieux maîtrisé et petit à petit j’ai appris à me laisser faire.

 

Jésus, berger de toute humanité,  tu es venu sauver ceux qui étaient malades.

• Malade, je le suis au milieu d’autres malades. Beaucoup de visages de malades de la paroisse et de la famille, certains ayant disparus, défilent dans ma tête. Ma situation me rapproche d’eux. Mais je pense aussi à tout le personnel soignant dans des services en pleine restructuration. J’entendais leurs revendications et leurs inquiétudes. Malgré moi, j’étais plongé dans ce monde de la santé, livré au professionnalisme, la disponibilité et la gentillesse des uns et des autres.

 

Jésus, berger de toute humanité, tu es venu sauver ceux qui étaient pécheurs.

• Pécheur, spirituellement j’ai vécu et je vis des choses très fortes que je raconterai peut-être un jour plus en détail. Par exemple, ce laïc m’apportant la communion ce dimanche 16 février me demandant d’être en communion avec une dame de 89 ans qui vient de perdre un fils de 49 ans d’une rupture d’anévrisme alors qu’il laçait ses souliers. Ou encore, ce même laïc me demandant humblement de le bénir pour le soutenir dans sa mission.

TP le 2 mars 2014