12/06/2015
Le Caravage
Le Caravage: Bacchus.
A la vie
à la mort
à l’envie de mordre
la vie à pleine mort
Les poings fermés
les manches retroussées
la grappe mûre
de sa chevelure
la mèche rebelle
allumée
Sur l’épaule lumineuse
nulle trace de besace
Le sein nu auréolé
Visage d’ange
à la tempe dégarnie
que nulle lampe n’éblouit
sinon la grâce
qui le ravage
TP
00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ah le Caravage..quelle destinée et aussi quel mystère! J'avais apprécié "la course à l’abîme" de Dominique Fernandez à son sujet!
Écrit par : Alezandro | 12/06/2015
J'ai lu plusieurs ouvrages de Dominique Fernandez par le passé. J'ai perdu de vue cet auteur dont la plume est excellente. Je ne savais pas qu'il avait écrit à partir de la vie du Caravage. Ce sera peut-être une lecture pour mes vacances. En ce moment, j'écris une série de poèmes inspirés de ses tableaux. Merci aussi pour votre passage régulier sur mon blog. Sans savoir qui vous êtes, je trouve que nous avons des passions communes.
Écrit par : thierry | 13/06/2015
Les commentaires sont fermés.