25/06/2015
Traces
Un cœur en feu ! stop ! je m’arrête.
Elle s’arrête en double file.
Je baisse la vitre.
Sylvie Vartan. L’amour c’est comme une cigarette. Je reconnais.
Va-t-elle me regarder à défaut de m’entendre ?
Mais non ! Elle fait vrombir son cabriolet pour me narguer.
Feu vert. Là voilà qui démarre en trombe et disparaît dans un nuage de fumée.
Je cale. Abasourdi. Coincé entre deux parenthèses.
Je redémarre doucement.
Machinalement, j’allume l’autoradio. Nostalgie.
Alain Chamfort chante mélancoliquement : Traces de toi.
TP
18:05 Publié dans L'ordinaire des jours, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Frimeuse et pollueuse, espérons que la demoiselle possède d'autres qualités!
Écrit par : Alezandro | 25/06/2015
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