30/06/2017
Jésus
Après "Les Dix commandements" et "Adam et Eve",
voici le troisième volet de la triologie de Pascal Obispo:
"Jésus de Nazareth à Jérusalem"
Une belle fresque musicale,
un CD qui va devenir spectacle à la rentrée
puis une tournée en 2018
avec une mise en scène de Christophe Barratier,
l'auteur du film "Les Choristes".
A suivre donc,
en attendant nous avons le disque
pour passer un bel été
et nous imprégner des belles chansons qu'il contient.
Merci à Pascal Obispo.
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23/06/2017
J'y serai!
J'y serai!
19:00 Publié dans Actualités, Chansons, Musiques, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2)
21/06/2017
Fête de la musique
Saint-Preux: Rhapsodie (extrait de Odyssée) 1985
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17/06/2017
Procession de Fête-Dieu
Processionnez autour du
Temple Processionnez autour de moi moi je me pioche et me contemple cherchant le feu du feu de joie, cherchant Dieu près de ma fenêtre, conquérant patiemment ses yeux. Processionnez autour de Dieu Je suis gourmand qu'il me pénètre. Comme on rencontre une colline Tu t'élèves à mon horizon. Qu'est-ce la terre ? une cantine puanteur et séquestration. Processionnez ! j'attends le Vin Cataracte dans mon eau trouble ! Je suis métal et vous burin Vous, le souffle et moi le buccin et ce qui me touche Vous touche. Quand Dieu eut inventé l'animal et la plante et la terre qui germe et l'océan qui chante et le droit pour Adam de Lui désobéir. Il lui dit maintenant, homme fais-moi mourir. Et quand on eut posé sur Dieu mort une pierre Dieu rejaillit et parcourut le ciel jusqu'à Son Père. Qu'aujourd'hui et pour l'Éternité me soient chers le miracle et Dieu qui m'ont révélé l'enfer alors que cet enfer me gangrenait déjà, sous la trompeuse gloire et tous ses falbalas. Attablé à la vie et sans troubles remords qui ? sauf Dieu ? m'aurait dit l'envers de mes décors ? En me donnant la Foi, il m'a donné la crainte. Enfer ! Enfer ! je puis sortir de ton étreinte. J'allais tout doucement à la rouge fournaise hélas ! je ne pensais la vie que pour mes aises. Et maintenant je sais l'épouvante et les cris qui sont pour le pécheur, en serais-je surpris ? Enfer tu n'es pas loin, ni Satan qui me guette je ne redoute pas ta fosse et tes tempêtes. Je suis gardé par Dieu Ieo Haamiach, par mon ange gardien, le délicieux cornac j'ai les livres des Saints, la Bible, l'Evangile les pardons de l'Église me sont un ferme asile. Max Jacob
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15/06/2017
Prière
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07/06/2017
Temps ordinaire
Quand reprend le temps ordinaire, aussitôt après la fête du Baptême du Christ ou après la Pentecôte, on est en général saisi par une sorte de nostalgie : qui se sent attiré, en effet, par l'«ordinaire» ? On range la crèche et ses santons, et avec elle l'odeur chaude et dorée de Noël... La fin du temps pascal signifie aussi le retour du cierge pascal à la sacristie... Les signes s'estompent et l'on se sent poussé au désert de la banale répétition des jours... Vraiment ?
Non pas vraiment. Car ordinaire, cela veut d'abord dire «ordonné» ; dans l'ordre. Le Maître des cérémonies (Dieu !) a tout disposé dans l'ordre de façon à ce que nous puissions jouir de l'harmonie qu'il a voulue et prévue pour nous. Le temps ordinaire, c'est le temps où toutes les réalités trouvent leur juste place selon le cœur de Dieu. Il ne s'agit pas de quitter le temps de la fête pour retrouver la grisaille du quotidien mais de vivre pleinement d'un mystère de salut (incarnation et rédemption, Noël et Pâques) qui s'inscrit jusque dans l'ordinaire de nos vies.
On pourrait croire alors qu'il s'agit d'une sorte de pause : on ne peut pas vivre intensément tout le temps, il faut parfois s'arrêter pour goûter, pour méditer, pour reprendre et savourer, pour ne pas se laisser dépasser par la liturgie... Ça n'est pas faux, mais ça n'est pas suffisant ; car ordonné veut aussi dire «tourné vers», «orienté» : le temps ordinaire, c'est donc aussi le temps orienté. Orienté vers quoi ? Orienté vers le Christ, tout simplement, lui l'Orient des Orients, la lumière sans couchant, le vrai Soleil de Justice. Le temps ordinaire, c'est le temps du marcheur, le temps du disciple qui se sait appelé à mettre ses pas dans ceux du Christ pour «marcher à sa suite». C'est un temps qui a un début – le baptême – et une fin – la Pentecôte. Renés en Christ dans la grâce de Noël, nous cheminons avec lui pour nous ouvrir à la grâce la plus grande qui soit : le don de son Esprit.
Non, le temps ordinaire n'est pas le temps du «moins» ou du «moins bien» mais le temps de se mettre en route... et c'est maintenant !
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