30/09/2017
Maison de retraite
La fin du monde a déjà commencé
pour les pensionnaires entourés de roses.
Les jours passent plus vite,
deviennent un seul jour aux couleurs mêlées,
coupé de bandes noires.
La vie oublie de leur répondre,
parfois s'arrête en face d'eux:
voici qu'on leur présente
in nouveau-né dont la petite main,
si douce à baiser,
dépasse à peine de la manche.
Il n'a pas appris encore à sourire
et ses yeux gris-bleu posent
les questions les plus profondes.
Jean-pierre Lemaire
Le pays derrière les larmes
18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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