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28/08/2018

Découverte

One day I’ll forget the pain
And I’ll go far away.
Don’t say you’ve not been hurt
You must feel this thorn inside you heart.
It’s your turn, your turn.

The most beautiful flowers fade and sting
But you already know all these things,
You teach them to me.
You teach them to me.

I started my life with a suitcase full of stones.
While you were wearing your blond hair
Like a golden crown.
I was left alone with the crows and the bones.

The most beautiful flowers fade and sting
But you already know all these things,
You teach them to me.
You teach them to me.

Un jour j’oublierai la douleur
Et j’irai loin.
Ne dis pas que tu n’as pas été blessé
Tu dois sentir cette épine dans ton cœur.
C’est ton tour, ton tour.

Les plus belles fleurs se fanent et piquent
Mais tu connais déjà toutes ces choses,
Tu me les enseignes.
Tu me les enseignes.

J’ai commencé ma vie avec une valise pleine de pierres.
Pendant que tu portais tes cheveux blonds
Comme une couronne d’or.
Je suis resté seul avec les corbeaux et les os.

Les plus belles fleurs se fanent et piquent
Mais tu connais déjà toutes ces choses,
Tu me les enseignes.
Tu me les enseignes.

Elias Dris

18:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

26/08/2018

Méditation

17/08/2018

Poème d'été

chaleur-ete.jpg

Bannières de mai

Arthur Rimbaud

Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.

Qu’on patiente et qu’on s’ennuie
C’est trop simple. Fi de mes peines.
je veux que l’été dramatique
Me lie à son char de fortunes
Que par toi beaucoup, ô Nature,
– Ah moins seul et moins nul ! – je meure.
Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
Meurent à peu près par le monde.

Je veux bien que les saisons m’usent.
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents, qu’au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.

Arthur Rimbaud, Derniers vers

18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)