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10/05/2019

Poème

marcheur.jpg

Un nid tombe en poussière entraînant dans sa chute

la Grande Muraille de Chine tout entière

.

De son côté la mer fait des corbeaux boiteux

.

Vous avez dit pétrel ? Vous avez dit pétrole ?

Il n'y a pas que les oiseaux

.

et les érables qu'on opère à cœur ouvert en pure

perte

.

De sources bien informées nos rivières vont mourir

La pluie affame les chevaux  La terre nous quitte

S'en va tournant vers quelque soleil froid

.

Et moi je vais dans l'autre sens   conduit par une

rumeur de racines

.

par des odeurs de pommes mûres   de lait bourru  de

feu de bois

.

vers l'amont   l'enfance de l'art    la désuétude

une maison qui n'est qu'un seuil où tu m'attends

.

Ma belle au dormant de la porte

Je n'ai de demeure qu'en toi .

.

Serge Wellens, extrait de L'ORDINAIRE DES JOURS, pour Annie

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

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