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28/07/2020

Vivre avec l'écriture

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Au XVIIème siècle, à la fin de la dynastie Ming – époque de bouillonnement et de bouleversement, où l’Occident même était présent avec la venue des premiers missionnaires jésuites en Chine –, dans un monastère de haute montagne, un homme qui n’a pas encore prononcé ses vœux se décide à quitter ce lieu de paix et de silence pour retrouver, trente ans plus tard, la seule femme qu’il ait jamais aimée.
Un roman d’envoûtement et de vérité, récit d’une passion – celle d’un Tristan et Iseult chinois, avec ses codes et ses interdits aussi précis que stricts – qui n’est pas seulement affaire de cœur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l’être, ouvrant sur le mystère de l’univers et le transfigurant.

Alors que je viens de terminer la lecture de ce magnifique roman "L'éternité n'est pas de trop" (Albin Michel - 2002) prêtée par une amie pour ce temps d'été, j'ai trouvé sur la toile ce témoignage de François Cheng qui dit humblement le lien très étroit entre la vie et l'écriture, lien que je partage entièrement.   TP

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