17/11/2020
J'écris
Seul avec le silence bourdonnant d’abeilles
et la fenêtre en croix
sur l’absence habitée
le coquelicot de la lampe dans la nuit
seul à traduire ce qu’on gagne
à vivre dans un lieu perdu
au bout du monde
où tout commence
où se penchent les ombres tutélaires
de Sérusier de Max Jacob de Ségalen
de Saint-Pol-Roux le Magnifique
seul avec tous
frère des choses
à écouter sans fin venir
les pas de Dieu
la plume à la fine pointe de l’âme
à mains nues
j’écris
Gilles Baudry
Le bruissement des arbres dans les pages
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