03/03/2023
Dans la maison vide 8
Les jonquilles pointent leur museau
dans la moiteur du jardin
un jardin endormi engourdi
sous un ciel de lit sans pluie
une pluie qu’on ne connait plus
depuis le temps où il ne pleut plus
le temps s’étire
comme un chat qui ronronne
l’éternité prends des habits
d’ennui que crayonnent
les premières griffes du printemps
le vent parle parfois très fort
le jour montre ses belles dents
les heures n’ont plus de ressort
et les mots vont mourir
de n’avoir plus rien à dire
TP
21:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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