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31/05/2008

Soleil

Françoise Hardy - Soleil - 1970 - orchestration de Saint-Preux

29/05/2008

Vanités...

Angelo Branduardi: Vanité des vanités

 

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2008

Trente bougies

51941523.jpgDes élèves de première et de seconde ont fait une "performance" exceptionnelle à la mesure de l'événement. de leur lycée. (St Joseph de La Roche sur Yon) Une "surprise" offerte à tous et qui a réuni des élèves volontaires d'Arts plastiques, de Théâtre, mais pas seulement !…

Un travail d'équipe pour une prestation artistique unique en hommage au 30 ans du Lycée.

 

 

– Un spectacle "célébration" de 30 minutes pour compter ces 30 années !…

A chaque coup de gong, toutes les minutes, une statue s'est levée et a pris la pose pour une nouvelle année. Et ceci, jusqu'à ce que notre "gâteau d'anniversaire" eût enfin ses trente statues rayonnantes et singulières, fièrement dressées au milieu de l'assemblée pour figurer ces trente bougies que le lycée Saint Joseph avait à souffler !…

 

Derrière ce "geste artistique", ils nous ont offert, avec concentration et détermination, une leçon de patience, d'humilité, de générosité… Grand merci à eux !…

"…La patience apparaît alors comme la reconnaissance de la grâce elle-même, hors de portée de nos méthodes et de nos empressements. La patience n'est plus alors seulement la résignation à la longueur du temps; elle est révélation de Dieu qui entre dans l'âme à son heure…"  ( Revue Christus – L'emploi du temps, N°56, octobre 1967, p.489)

Site du Lycée

26/05/2008

Et Dieu créa la maman

1578372744.jpgDu soir au matin, du matin au soir, le Bon Dieu travaillait sans relâche depuis six jours à créer la Maman.
Un ange lui apparut alors qui lui dit : "Vous en mettez du temps pour cette créature-là !"
Le Bon Dieu lui répondit :
"As-tu seulement lu sa fiche technique ? Il faut qu'elle soit entièrement lavable sans être en plastique, elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables, elle roule au café noir et aux "restants" de cuisine, elle marie la douceur de roulement à la solidité de la carrosserie. Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles jusqu'aux chagrins d'amour. Et il lui faut aussi six paires de mains !"
L'ange hocha la tête : "Six paires de mains ? Impossible."
"Ce ne sont pas tellement les mains qui m'embarrassent, expliqua le Bon Dieu, mais les trois paires d'yeux indispensables à toute Maman".
"Ce n'est pas conforme au prototype !" riposta l'ange.
En souriant, le Bon Dieu continua : "Il lui faut une paire d'yeux qui voient à travers les portes fermées : "Qu'est-ce que vous faites-là, les enfants ?" tout en connaissant la réponse. Une autre paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas, mais qu'elle doit savoir. Et une troisième paire par-devant, pour regarder l'enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand même : "Je t'aime et je te comprends..." ... et sans ouvrir la bouche !"
"Seigneur, dit l'ange, en lui tapotant amicalement l'épaule, allez vous coucher, il se fait tard. A chaque jour suffit sa peine..."
"Je ne peux pas, répondit le Bon Dieu, je sens que je touche au but : je suis sur le point de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble ! J'ai enfin réussi à rendre cette créature capable de guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre son bain à son grand garçon de neuf ans, et de consoler le premier chagrin d'amour de sa grande de quinze ans !"
L'ange continuait l'inspection de la future maman : "Trop délicate", murmura-t-il.
"Oui, mais combien résistante !" de rétorquer le Bon Dieu. "C'est incroyable tout ce que cette créature peut faire et supporter !"
"Elle peut penser ?" demanda l'ange.
"Non seulement penser, mais encore Aimer et Apaiser", dit Dieu.
L'Ange continua l'examen, passa son doigt sur la joue et fit remarquer : "Oh ! il y a une fuite !"
"Ce n'est pas une fuite, dit le Bon Dieu, c'est une larme".
"Une larme de quoi ?" demanda l'ange.
"Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de solitude ou encore de fierté" dit le Bon Dieu.
"Ce sera sûrement Le chef-d'oeuvre de toute la création" reconnut alors l'ange.
"En effet, ajouta le Bon Dieu, et j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre Fils.
Je l'appellerai MARIE."

Merci à Myriam de m'avoir communiqué l'auteur de ce texte.

Texte qu'on peut lire aussi ICI.

25/05/2008

Fête du corps et du sang du Christ

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Évangile selon Jean 6, 51-58

Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : "Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie." Les Juifs discutaient entre eux "Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?"
Jésus leur dit alors : "Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
"Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
"Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement."

21/05/2008

Le silence est charité

1956530007.jpgLe silence, c'est quelquefois se taire, mais le silence, c'est toujours écouter.

Une absence de bruit qui serait vide de notre attention à la parole de Dieu ne serait plus du silence.

Une journée pleine de bruits et pleine de voix peut être une journée de silence si le bruit devient pour nous un écho de la présence de Dieu.

Quand nous parlons de nous-mêmes et par nous-mêmes, nous sortons du silence.

Quand nous répétons avec nos lèvres les suggestions intimes de la parole de Dieu au fond de nous, nous laissons le silence intact.

Le silence n'aime pas la profusion de mots.

Nous savons parler ou nous taire, mais nous savons mal nous contenter des mots nécessaires.

Le silence est charité et vérité.

Il répond à celui qui lui demande quelque chose, mais il ne donne que des mots chargés de vie. Le silence, comme toutes les consignes de vie, nous conduit au don de nous-mêmes et non à une avarice déguisée. Mais il nous garde rassemblés pour ce don.

Le silence n'est pas une couleuvre que le moindre bruit fait fuir, c'est un aigle aux fortes ailes qui surplombe le brouhaha de la terre, des hommes et du vent.

Madeleine Delbrêl dans "Nous autres gens des rues"