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14/05/2008

Noces

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Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est fêter une nouvelle victoire de l’amour
sur la morsure du temps et de l’habitude
qui, parfois, enlise, banalise les sentiments les plus grands.
C’est fêter un défi tranquille et puissant,
face à tous les clichés désabusés sur l’amour conjugal ;
fêter une espérance portée à bout de cœur
qui réchauffe notre terre,
car, jeunes et vieux, croyants ou non, pressentent bien
que l’amour, ce dialogue des cœurs,
est le trésor le plus fragile et le plus précieux de l’homme.

Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est avoir su engager sa vie pour le bonheur d’un autre,
avoir su transformer la monotonie de chaque matin qui revient en une humble symphonie du geste quotidien ;
avoir su se choisir et se redire “oui”, souvent ;
avoir su cultiver ce regard toujours neuf
qui sait encore rire des travers
et s’émerveiller des qualités de chacun.

Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est avoir appris à cheminer côte à côte,
non plus à grandes enjambées,
mais à petits pas, attentifs à ne pas essouffler l’autre ;
avoir su trouver ensemble un nouvel accord,
une secrète complicité, un rythme commun,
où chacun peut soutenir l’autre sans l’empêcher de marcher,
où chacun peut s’appuyer sur l’autre sans l’écraser.
lui être présent et jamais envahissant ;
avoir su s’accepter différents dans la communion,
égaux dans la réciprocité du don et du dépassement,
respectueux et digne dans les concessions.

Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est avoir su, ensemble, apprivoiser la joie et la confiance,
les épreuves et la souffrance ;
avoir su enfanter hier et les enfanter aujourd’hui encore,
des enfants qui ne nous appartiennent plus
pour les aider, les encourager sans prendre leur place ;
avoir su construire une maison toujours ouverte
où chacun aime revenir comme à un port paisible et sûr
pour y faire une escale de tendresse
et y soigner du cœur les blessures ;
maison des souvenirs, maison de l’amour donné et de l’amour reçu
où enfants et petits enfants trouvent un espace de liberté
pour se raconter, rire et pleurer sans jamais se sentir jugés,
pour confier ses espoirs et ses chagrins
et se sentir toujours aimés.

Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est avoir su habiter le silence du bonheur
qui n’est plus un silence vide et gêné,
mais une note de musique suspendue, une respiration,
une complicité intérieure ;
avoir su creuser si profond les racines de son amour
qu’on n’a plus guère besoin du langage des mots
pour se dire, se deviner, être là présents
et pressentir que cet amour ne passera jamais.
Car il défie les frontières du temps : il est bâti pour l’éternité.

Célébrer… 20, 30, 40, 50 ans de mariage,
c’est avoir su cueillir et goûter chaque miette de bonheur
qui, avec le recul du temps, prend plus de poids et de saveur ;
avoir su entretenir ces humbles rites de l’amour :
un anniversaire souhaité, un souvenir célébré ;
avoir sur se reprendre par le bras, souvent,
pour aller se promener, le soir, tout simplement, gratuitement,
comme de jeunes amoureux au cours de leurs premiers printemps ;
écouter, épaule contre épaule, le chant des oiseaux et du vent
et y pressentir, dans le soleil couchant,
la Présence de Quelqu’un qui vient,
ce Dieu qui, un beau matin, a uni deux destins ;
découvrir que nos vies, ces deux cours d’eau,
descendus de la montagne de l’enfance,
ont mystérieusement conflué dans un fleuve uni
qui coule, aujourd’hui, paisiblement, avant de se jeter, demain, dans l’océan de la plénitude de Dieu.

13/05/2008

Ascèse

1701396732.jpgJe crois que l'ascèse est une des choses principales pour le développement de l'être humain et que l'ascèse est nécessaire à la construction d'un art quel qu'il soit. L'ascèse consiste à choisir perpétuellement l'essentiel.
C'est en ne gardant que l'essentiel et le nécessaire que l'on trouve tout à coup les forces de la vitalité et de la vérité.
Je crois que la mortification est nuisible parce qu'elle a toujours un côté de répression et qu'elle a toujours un côté qui facilite la débauche inverse... L'épanouissement doit être une ascèse, un dépouillement qui n'est pas une contrainte négative comme la mortification. Les ascètes peuvent vivre d'une façon encore plus frugale qu'une personne qui se mortifie, mais les ascètes le prennent comme une espèce de décontraction totale, alors que la mortification implique toujours l'obligation.
L'ascèse, c'est se contenter du verre d'eau et du morceau de pain, et c'est la savourer avec délice, parce qu'au fond vous avez l'essence de la vie qui est l'eau et le pain et que vous n'avez pas besoin d'autre chose. Mais si l'eau et le pain sont une mortification, vous êtes condamnés au pain sec et à l'eau : c'est une punition. Au fond l'ascèse, c'est la joie, c'est une chose qu'on découvre petit à petit.
Le corps doit être profondément travaillé pour trouver sa liberté. Cette liberté est au-delà de la discipline. Pour que le corps participe à cette joie et à cette liberté totale, il doit passer à travers différentes étapes purificatrices.
Pour parler simplement du métier de danseur, un danseur est un être qui a commencé entre dix et quatorze ans à faire une série d'exercices chaque matin, et ils les fait toute sa vie, sans aucun jour d'interruption, tous les matins. Il s'impose une espèce de discipline au départ, qui lui permet de trouver sa plus grande liberté.
Finalement, quand on me dit: "Qu'est-ce que la danse ?", je réponds: à l'échelon des gens qui ne savent pas, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi ; à l'échelon des très bons danseurs, c'est avoir une discipline de dix ans ou de quinze ans et faire des choses très codifiées ; à l'échelon du véritable danseur, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi, mais après avoir passé vingt ans d'ascèse... C'est retrouver l'innocence et la liberté, mais avec un travail préliminaire.
Le danseur idéal, ce serait un être libéré loin de notre civilisation. Je crois qu'actuellement le drame de l'époque consiste à faire croire aux gens qu'en multipliant leurs besoins on augmente leur joie. En réalité, on augmente alors leurs attaches... La seule issue pour le monde actuel, c'est non la privation, je n'aime pas ce mot-là, mais c'est la joie dans le dépouillement.


Maurice Bejart
L'Art sacré n°1, ler trim. 1969.

10/05/2008

Esprit de Pentecôte

479181863.jpgL’Esprit Saint ne manque ni de souffle ni d’audace… C’est ainsi, du moins, qu’en termes humains on peut évoquer le matin de la Pentecôte.

Ce matin-là… où quelques disciples, craintifs et verrouillés, sont devenus, en un instant, des témoins du Christ, libres et enthousiastes. Sans eux les chrétiens n’existeraient pas et je n’écrirais pas ces lignes…

Alors merci aux Douze ! Mais ils ne pouvaient connaître les conséquences de ce coup de folie dont ils ont été sujets, emportés comme dans une tempête qui vous arrache aux amarres les plus solides, pour vous déposer plus loin, le cœur battant et incapable de comprendre sur le champ ce qu’il vous arrive, sauf que…

Une présence vous habite et la voix que vous n’aviez jamais oubliée résonne au dedans et au dehors en vous disant : « N’ayez pas peur, avancez, parlez, criez la Bonne Nouvelle, je suis là avec vous, je vous conduis… je suis l’Esprit de Dieu… votre Dieu… comme le vent je vous entraîne et vous guide vers des terres inconnues, mais le Christ, le vivant, vous y précède »/

Voilà ce qu’ils ont dû entendre et ressentir, les Apôtres. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que tout a commencé là, seuil de la première communauté chrétienne, seuil de l’Eglise qui ne connaissait pas alors les structures qui sont aujourd’hui les siennes. Mais l’Esprit Saint –volonté divine oblige – n’a jamais été embarrassé par les structures, même si, les laissant parfois reposer, il nous conduit à penser qu’elles sont indispensables, sauf que…

A tous les moments où la liberté de la foi risquait quelque étouffement, des hommes et des femmes ont revécu la Pentecôte ^pour notre plus grand bien. Et il y eut tous ces témoins de la foi, ces missionnaires de l’Evangile, saints reconnus ou anonymes, martyrs d’hier et d’aujourd’hui, fondateurs de communautés ou  vivant simplement, au jour le jour, dans l’esprit des Béatitudes et des paraboles. Et puis les conciles de l’Eglise, les mille actes de courage, les mille actes d’amour qui font, en permanence, que cet Evangile du Christ ne peut être rangé au magasin des accessoires de l’Histoire.

Ce matin là… le souffle libérateur a pris le dessus. L’Esprit Saint na manquera jamais d’audace. Attention à nos coups de sommeil…

André Dupleix

 

 

08/05/2008

La fête des fleurs


Gérard Lenorman: La fête des fleurs
envoyé par MONPOYON

1972
C'est la fête des fleurs
Saison des merveilles
Au mois de Mai se réveille
La fête des fleurs
Le printemps des coeurs

C'est la fête des coeurs
Le temps de l'amour
Renaissant au nouveau jour
La fête des coeurs
Saison du bonheur d'aimer

{Refrain:}
Un jour de fête à l'aurore du temps
Où nos coeurs amoureux
Depuis le premier jour
Chanteront les hymnes
Du printemps
Un jour de fête à l'aurore du temps
Où nos coeurs amoureux
Depuis le premier jour
Chanteront les hymnes
De l'amour

C'est la fête des fleurs
Blanchies de soleil
Quand la nature s'éveille
La fête des fleurs
L'ivresse des coeurs

C'est la fête des coeurs
Au jour qui se lève
Sur l'horizon de nos rêves
La fête des coeurs, des vergers
En fleur de mai

{au Refrain}

Un jour de fête à l'aurore du temps
Où nos coeurs amoureux
Depuis le premier jour
Chanteront les hymnes
De l'amour

R & D Seff

22:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (2)

07/05/2008

Rêves

Merci à Myriam de m'avoir envoyé ce poème en images. Pour ce 8 mai... pour la PAIX.

18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

05/05/2008

Le chat

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Si vous aimez comme moi les histoires du Chat, allez voir le site!

Ah chat alors!

TP

08:04 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0)