30/09/2009
Feel good
Saint-Preux: Feel good (1977) vocal: Freddie Meyer
Studio Trident à Londres avec The London Symphony Orchestra et les musiciens de Elton John
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27/09/2009
Chambre
Bien des chemins mènent à la chambre, le sommeil, l'amour, la méditation, Dieu, le sexe, la lecture, la réclusion, voulue ou subie. De l'accouchement à l'agonie, elle est le théâtre de l'existence, là où le corps dévêtu, nu, las, désirant, s'abandonne. On y passe plus de la moitié de sa vie, la plus charnelle, celle de l'insomnie, des pensées vagabondes, du rêve, fenêtre sur l'inconscient, sinon sur l'au-delà.
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26/09/2009
Instants de préface
Les recueils de Gilles Baudry sont, comme l’on dit, des « livres rares ».
D’abord parce qu’ils ne répondent pas une frénésie de publication et arrivent sur l’étal quand « le fruit est mûr ». Ensuite, parce qu’ils sont « couchés » sur vélin et qu’on accède aux textes, comme autrefois, grâce à un coupe-papier.
Voici donc le 9ème recueil du moine poète de Landévennec publié chez Rougerie. Il y a 24 ans, un premier recueil Il a neigé tant de silence avait obtenu le prix Artaud.
Ces instants de préface proposés aujourd’hui par Gilles Baudry- parce que « la plupart de nos instants sont des instants de préface » (Emily Dickinson) – sont puisés dans le quotidien d’une vie émerveillée qui puise « à quatre mains dans la respiration des jours. »
C’est au dépassement que nous appelle, en définitive, l’auteur, pour faire jaillir de notre humanité la force de « conjurer l’inexorable nuit ». Parole de poète à l’écoute du Mystère.
P.T. dans Ouest-France du 22septembre 2009
Ces initiales ne sont pas les miennes.
Gilles Baudry a aussi publié chez Rougerie
- Il a neigé tant de silence (1985)
- Jusqu’où meurt un point d’orgue (1987)
- La seconde lumière (1990)
- Invisible ordinaire (1995)
- Présent intérieure (1998)
- Versants du secret (2002)
- Nulle autre lampe que la voix (2006
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25/09/2009
Des bouts de ficelles
Sans ordinateur ni portable, Sixte, un ado nantais, a imaginé un moyen de communication avec Martin, installé de l’autre côté du boulevard.
A l’heure du wi-fi, deMSN et des sms illimités, deux ados nantais ont réinventé les signaux de fumées, le son du tam-tam, le téléphone bricolé avec de la ficelle à rôti tendue entre feux pots de yaourts. Plus exactement, Sixte et Martin, 13ans, ont scellé leur amitié avec un câble. 70 mètres de corde tendus entre leurs balcons, de part et d’autre du plus grand boulevard de Nantes, Guist’Hau. La rue de la Paix du Monopoly nantais. Un quartier hypercentre et hyperchic où « presque tous les copains de 4ème ont des portables ».
Mais, Sixte, lui, n’a pas de téléphone en poche. « Ni d’ordinateur ni de télé. » Il est d’une grande famille, avec six frères et sœurs blonds comme lui. Ses parents ont estimé que les écrans nuisaient à la communication de la tribu. Qu’ils étaient source de conflit. Bref, qu’on pouvait s’en passer.
Poésie urbaine
Sixte donc, n’a pas d’écran, mais il a des idées. Au printemps, il bricole un téléphérique entre sa chambre et celle de Martin, son inséparable. Un rouleau de corde, un mousqueton, une poulie dégotée dans une maison de vacances et un panier. Le tour est joué, moyennant 12 € de matériel. « On a passé un dimanche à l’installer, raconte Sixte. Pour s’envoyer la bobine, il fallait éviter les voitures. On s’y est pris à plusieurs reprises. On avait dix-neuf secondes entre chaque feu rouge. » Et voilà comment les deux Castors juniors ont ouvert une ligne directe entre leurs chambres. On leur trouve de faux-airs du Petit Nicolas de Sempé.
A quoi ça sert leur truc ? « Le matin, on peut acheter des croissants à l’autre et on les lui envoie », raconte Martin. Sixte réexpédie par les airs, à dix mètres de haut, la raquette de tennis oubliée par Martin. Martin tuyaute Sixte pour son devoir de maths… Trois étages plus bas, les passants lèvent le nez, intrigués par les mouvements du panier. « Je lui envoie aussi mon Ipod, rigole Sixte. Lui, il a un ordi, il peut mettre de la musique dessus. » Bien sûr, ça perd en rapidité, mais ça gagne en poésie.
Thomas Heng dans Ouest-France du 24 septembre2009
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24/09/2009
Pronom indéfini
L'emploi du pronom indéfini...
« Il était une fois quatre individus qu'on appelait reçu par courriel
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22/09/2009
Automne
Les sanglots longs
des violons
de l'automne
blessent mon coeur
d'une langueur
monotone.
Tout suffocant
et blême, quand
sonne l'heure.
je me souviens
des jours anciens,
et je pleure...
Et je m'en vais
au vent mauvais
qui m'emporte
de çà, de là,
pareil à la
feuille morte...
Paul Verlaine
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