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22/03/2011

Le retour des loups

Vingt ans après l'arrêt du groupe, Wolfen s'est reformé. Le concert de samedi dernier à l'Agora du Collège Jean Yole des Herbiers a prouvé que le les loups ne sont pas morts et qu'ils mordent encore la musique à grands coups de guitares et de batterie. Toutes les chansons de leur répertoire du début des années 90 ont été passées en revue et le public dont je faisais partie a pu découvrir quatre nouveaux titres, annonciateurs c'un CD. Plus professionnels que jamais, j'espère que ce retour ne sera pas qu'éphémère, car ces jeunes quadragénaires ont encore la pêche de leurs vingt ans.

 

Concert WOLFEN 052.jpg

Concert WOLFEN 059.jpg

Lien pour un concert de 1989

 

21/03/2011

Printemps

printemps.jpg

Regardez les branches

Comme elles sont blanches !

Il neige des fleurs.

Riant dans la pluie,

Le soleil essuie

Les saules en pleurs

Et le ciel reflète,

Dans la violette

Ses pures couleurs...

La mouche ouvre l'aile

Et la demoiselle

Aux prunelles d'or,

Au corset de guêpe

Dépliant son crêpe,

A repris l'essor.

L'eau gaîment babille,

Le goujon frétille

Un printemps encore !

Théophile Gautier


08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2011

Au-delà de nos ombres

bras levés.JPG

Toi qui sais reconnaître l'aimable
en chacun d'entre nous,
toi qui sais voir la lumière au-delà de nos ombres
parce que tu es aimable, parce que tu es lumière,
permets-moi, au cours de ce carême,
de t'offrir le jeûne de tout jugement, de toute critique.
Permets-moi de t'offrir la privation,
l'abandon, le lâcher-prise des idées toutes faites
et de cet incessant désir d'avoir raison.
Permets-moi, Seigneur, d'atteindre
ce calme sommeil de la pensée
où je puisse cheminer vers cette vacuité intérieure
qui laisse en moi toute la place
à ta Présence, à ton Silence.

Toi qui, même si notre coeur
venait à nous condamner,
ne nous condamne pas
parce que tu es plus grand que notre coeur
et connais toute chose...
apprends-moi le jeûne des paroles
qui ne sont pas de bienveillance et de douceur.
Alors, ma bouche sera prête
à célébrer ta louange en toute occasion.

00:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2011

J'écris comme la mer

livre.JPG

J’écris comme la mer s’amuse avec la plage,

Comme la vague aussi dessine le rocher,

Ou comme les bateaux tremblent sur leur reflet ;

J’écris comme l’oiseau piétine un peu le sable.

 

Comme d’autres le font en taillant le verger,

En repassant du linge, en faisant la cuisine ;

Comme d’autres le font aux appels de l’usine,

Par le fer ou le bois, par la vigne ou le blé.

 

J’aimerais vous parler dans la langue des arbres

Qui se tiennent debout, tronc à tronc appuyés,

Avec des bruits de feuille et de branche et d’écorce,

Des mots de sève et de racine emmêlées.

 

Je prendrais à pleins bras vos ciels et leurs nuages,

Vos rafales de pluie, vos myriades d’étoiles ;

Je laisserais le vent se jouer de nos rires,

Et nous inventerions des musiques d’été.

 

Didier Rimaud

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2011

Fabuleuses fables

A  LA TOUR DES ARTS  

place des Droits de l’Homme,

AUX HERBIERS

 

L’association Echo Optique

 et  l’Ecole Municipale de Musique des Herbiers vous invitent

 

 Mercredi 16 MARS 2011

A 20 h. 30 

 

Pour une Soirée

 Lecture et chant

 « Fabuleuses Fables »

****

Lecture : Carte blanche à 

Chantal Arnou et Gabriel Arnaud

 Chant :

Fables mises en musique par

Marie-Madeleine Duruflé

 Par les élèves de la classe de chant

 d’Olivia-Marie Garreau-Thlang

 

Entrée gratuite

Contact : Echo Optique, 02 51 91 02 12

15/03/2011

Réflexions sur l'écriture

entrer des mots clefs "Nul besoin d'aller en Amazonie pour écrire ni d'avoir fait des guerres : il suffit de capter le murmure incessant des mots, dans une rue, dans une chambre, par-dessous le bavardage : le presque rien qui change le sens du tout. On écrit avec ce que l'on ignore. Trop de savoir empêche. On écrirait plutôt pour connaître. Des mots inconnus surviennent. On n'a pas nécessairement la patience ni le goût de leur demander leur identité. L'oeuvre n'est qu'un exercice, un long tâtonnement, une danse d'attente qui par hasard, à des moments très rares, permet de dire ce qu'il y avait à dire. Nul ne s'en rend compte. Et l'auteur peut-être pas. De toute manière, ce n'est qu'un provisoire repos.

 

  Impossible de se bâtir un royaume et d'échapper aux blessures ni d'observer, tapi, ni même de se prêter à l'expérience comme à un jeu. Cela doit vous tomber dessus. Les livres qui ne saignent pas ne sont pas vrais. Avoir vu naître et mourir, être mort en autrui, aimer, avoir aimé, avoir été trahi, torturé par l'absence et le mensonge; avoir maudit, avoir pardonné, avoir oublié le pardon, un jour envelopper de la même amitié ceux qui vous aiment, ceux qui vous blessèrent presque à mort, en gardant la déchirure ouverte, porter en soi en même temps la révolte et la paix souveraine, alors il peut arriver parfois qu'un chant profond s'élève...Qui ne comprend dans la chair et l'esprit que la douleur est aussi joie, ne serait-ce que par la transmutation de l'écriture, n'a jamais vécu que dans un monde d'apparences et n'a jamais écrit même s'il a beaucoup publié.

 

  La vocation ultime de l'activité créatrice qu'est l'écriture est de rendre la vie transparente"

 

                         Jean Sulivan (Pages chez Gallimard page 11)