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28/04/2011

O nuit, de quel éclat tu resplendis!

 

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O nuit, de quel éclat tu resplendis!

La mort n'a pu garder dans son étreinte le Fils unique.

Jésus repousse l'ombre et sort vainqueur: Christ est ressuscité!

Mais c'est en secret, et Dieu seul connaît l'instantoù triomphe la vie.

Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté;

La Femme jusqu'au jour a porté seule l'espoir du monde.

Sa foi devance l'heure et sait déjà: Christ est ressuscité!

Mais c'est en secret, et Dieu seul connaît la joie dont tressaille Marie.

Jésus, lumière et vie, demeure en nous!

Pourquoi chercher encore au tombeau vide un autre signe?

L'amour jaillit et chante au fond du coeur: Christ est ressuscité!

Mais c'est en secret, et Dieu seul connaît le feuqui s'éveille aujourd'hui.

09:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2011

Christ est ressuscité

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Cliquer sur l'image

et vous aurez l'annonce pascale

dans toutes les langues du monde.

24/04/2011

Pâques

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Qu'évoquent les récits de Résurrection ?

Pierre et Jean, sur les dires des femmes,

de ces femmes comme telles, mais aussi comme médiatrices de toutes les communautés porteuses de ce message,

Se rendent en hâte au Tombeau, pour vérifier…

Mais elles n'y peuvent précisément… rien voir.

Dans le tombeau disparaît la chose à voir.

Risque alors de naître la relation à la personne….

Entre les deux mouvements, celui de voir et celui de croire, gît l'inévitable enjambement, qu'on nomme la Foi.

Le mystère par excellence - que ne peut éviter personne puisqu'il s'agit de la mort - débouche inexorablement sur ce…vide.

Par rapport à cette chose à contempler, la Foi est Libération.

Elle perce le mystère, pénètre jusqu'à la personne mais ne repose jamais que sur la seule relation avec elle.

L'Ange ne dit rien d'autre que :

"Celui que vous cherchez n'est pas ici” (Marc 16,6)

La Foi est libération par rapport à la réduction à la chose à contempler, pour passer à la relation à la personne sur qui, seule, elle repose, et de qui elle dépend.

C'est bien ce qu'éclaire le message de l'Ange : "Celui que vous cherchez n'est pas ici "…

Celui que l'on cherche à atteindre à travers cette mort n'y est pas lui-même domicilié.

La quête débouche sur un gouffre : le vide.

C'est en passant au-delà - de l'autre côté de la rive- en enjambant l'abîme qui nous sépare, qu'alors éclate la Foi

… sans pouvoir trouver aucune espèce de justification dans le fait, dans l'objet, dans la chose.

Ce n'est qu'à cette condition et à ce prix que l'amour est possible.

Ne peuvent jamais cohabiter amour et preuve. L'amour, par nature, exclut toute vérification. Le besoin de preuve détruit la relation, en tentant de s'y substituer.

Charl Georges Lethé.
Le tombeau vide. 

22/04/2011

Vendredi Saint

imagesCAWODH0J.jpgLa résurrection comme la croix nous jettent au pied du Christ nu. Il meurt nu, il ressuscite encore plus nu. Au tombeau il abandonne la dernière peau d'un suaire, comme sur la croix on le dépouille de son unique vêtement. C'est dans la nudité de la vie, dans la vérité nue de nous-mêmes qu'il nous faut maintenant le rejoindre. Nous l'affublons, nous le maquillons de nos pauvres couleurs, alors qu'il ne cherche que notre transparence. Avons-nous ressenti une seule fois la fraîcheur lumineuse d'un matin de Pâques?

Ph Mc Leod dans "Sens et beauté"

20/04/2011

Prière pour la semaine sainte

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Cher Jésus,
Jadis tu fus condamné; et aujourd'hui, tu es encore condamné. 
Jadis tu portas ta croix; tu portes encore ta croix. 
Jadis tu mourus; tu meurs encore. 
Jadis tu ressuscitas d'entre les morts; 
tu ressuscites encore d'entre les morts.

Je te regarde, et tu ouvres mes yeux aux façons 
dont ta passion, ta mort et ta résurrection 
se produisent parmi nous chaque jour.
Mais je porte en moi une peur profonde 
de regarder le monde qui m'entoure. 
Tu me dis: «N'aie pas peur de regarder, de toucher, 
de guérir, de réconforter et de consoler.»

J'écoute ta voix. 
Quand je communie plus profondément aux vies difficiles 
mais remplies d'espérance de mes soeurs et frères humains, 
je sais que j'entre encore plus profondément en ton coeur.

Seigneur, ma peur d'ouvrir les yeux devant le monde qui souffre 
est solidement enracinée dans mon coeur inquiet. 
Je ne suis pas sûr d'être moi-même véritablement aimé; 
je garde donc mes distances avec les vies remplies de peur des autres.

Mais tu me redis: 
«N'aie pas peur de me laisser regarder ton coeur blessé, 
t'embrasser, te guérir, te réconforter et te consoler...
parce que je t'aime d'un amour sans frontière et sans condition.»

Merci, Seigneur, de me parler. 
Je désire tant te laisser guérir mon cœur blessé 
et pouvoir ainsi aider les personnes qui m’entourent, de près ou de loin.
Je sais, Seigneur, que tu es doux et humble de coeur 
et que tu nous appelles: 
«Venez à moi, vous qui peinez sous le fardeau; 
je vous donnerai le repos.»

Alors que ta passion, ta mort et ta résurrection 
se poursuivent dans l'histoire, 
donne-moi l'espérance, le courage et la confiance 
de laisser ton coeur unir mon coeur 
à ceux de tous mes frères et soeurs qui souffrent, 
et devenir ainsi pour nous la source divine d'une vie nouvelle. 
Amen.

Chemin de passion, chemins du monde, Henri J. M. Nouwen, Novalis, 1990

19/04/2011

Semaine Sainte

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La semaine Sainte à la Roche-Guyon

Ici viennent mourir les derniers bruits du monde 
Nautoniers sans étoile, abordez ! c'est le port :
Ici l'âme se plonge en une paix profonde,
Et cette paix n'est pas la mort.

Ici jamais le ciel n'est orageux ni sombre ;
Un jour égal et pur y repose les yeux.
C'est ce vivant soleil, dont le soleil est l'ombre,
Qui le répand du haut des cieux.

Comme un homme éveillé longtemps avant l'aurore
Jeunes, nous avons fui dans cet heureux séjour,
Notre rêve est fini, le vôtre dure encore ;
Eveillez-vous ! voilà le jour.

Coeurs tendres, approchez ! Ici l'on aime encore ;
Mais l'amour, épuré, s'allume sur l'autel.
Tout ce qu'il a d'humain, à ce feu s'évapore ;
Tout ce qui reste est immortel !

La prière qui veille en ces saintes demeures
De l'astre matinal nous annonce le cours ;
Et, conduisant pour nous le char pieux des heures,
Remplit et mesure nos jours.

L'airain religieux s'éveille avec l'aurore. ;
Il mêle notre hommage à la voix des zéphyrs,
Et les airs, ébranlés sous le marteau sonore,
Prennent l'accent de nos soupirs.

Dans le creux du rocher, sous une voûte obscure,
S'élève un simple autel : roi du ciel, est-ce toi ?
Oui, contraint par l'amour, le Dieu de la nature
Y descend, visible à la foi.

Que ma raison se taise, et que mon coeur adore !
La croix à mes regards révèle un nouveau jour ;
Aux pieds d'un Dieu mourant, puis-je douter encore ?
Non, l'amour m'explique l'amour !

Tous ces fronts prosternés, ce feu qui les embrase,
Ces parfums, ces soupirs s'exhalant du saint lieu,
Ces élans enflammés, ces larmes de l'extase,
Tout me répond que c'est un Dieu.

Favoris du Seigneur, souffrez qu'à votre exemple,
Ainsi qu'un mendiant aux portes d'un palais,
J'adore aussi de loin, sur le seuil de son temple,
Le Dieu qui vous donne la paix.

Ah ! laissez-moi mêler mon hymne à vos louanges !
Que mon encens souillé monte avec votre encens.
Jadis les fils de l'homme aux saints concerts des anges
Ne mêlaient-ils pas leurs accents !

Du nombre des vivants chaque aurore m'efface,
Je suis rempli de jours, de douleurs, de remords.
Sous le portique obscur venez marquer ma place,
Ici, près du séjour des morts !

Souffrez qu'un étranger veille auprès de leur cendre,
Brûlant sur un cercueil comme ces saints flambeaux;
La mort m'a tout ravi, la mort doit tout me rendre;
J'attends le réveil des tombeaux !

Ah ! puissé-je près d'eux, au gré de mon envie,
A l'ombre de l'autel, et non loin de ce port,
Seul, achever ainsi les restes de ma vie
Entre l'espérance et la mort !

Lamartine

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