22/04/2011
Vendredi Saint
La résurrection comme la croix nous jettent au pied du Christ nu. Il meurt nu, il ressuscite encore plus nu. Au tombeau il abandonne la dernière peau d'un suaire, comme sur la croix on le dépouille de son unique vêtement. C'est dans la nudité de la vie, dans la vérité nue de nous-mêmes qu'il nous faut maintenant le rejoindre. Nous l'affublons, nous le maquillons de nos pauvres couleurs, alors qu'il ne cherche que notre transparence. Avons-nous ressenti une seule fois la fraîcheur lumineuse d'un matin de Pâques?
Ph Mc Leod dans "Sens et beauté"
15:00 Publié dans Pensées, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
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