31/05/2011
Je te salue, Marie
Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas,
toi de qui es né le Soleil de la Justice,
sceptre de la vérité, temple indestructible.
Je te salue, Marie,
demeure de Celui qu'aucun lieu ne contient,
toi qui as fait pousser un épi
qui ne se flétrira jamais.
Par toi, les bergers ont rendu gloire à Dieu,
par toi est béni, dans l'Evangile,
celui qui vient au nom du Seigneur.
Par toi la Trinité est glorifiée,
par toi, la croix est adorée dans l'univers entier.
Par toi exultent les cieux,
par toi l'humanité déchue a été relevée.
Par toi, le monde entier a enfin connu la Vérité.
Par toi, sur toute la terre, se sont fondées des églises.
Par toi le Fils unique de Dieu
a fait resplendir sa lumière
sur ceux qui étaient dans les ténèbres,
assis à l'ombre de la mort.
Par toi les apôtres ont pu annoncer
le salut aux nations.
Comment chanter dignement ta louange,
ô Mère de Dieu,
par qui la terre entière tressaille d'allégresse.
Cyrille d’Alexandrie
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30/05/2011
Cache-cache
Le petit-fils de Rabbi Baroukh, Yéhiel, se précipita un jour en larmes dans sa chambre.
- Yéhiel, Yéhiel, pourquoi ces larmes ?
- mon Ami triche, ce n’est pas juste grand-père, ce n’est pas juste pour un Ami de tricher !
- Mais qu’a-t-il donc fait ton Ami ?
- Nous jouions à cache-cache. Je me suis si bien caché qu’il n’a pas pu me trouver. Alors, il s’est arrêté de jouer et ne m’a plus cherché. Tu comprends, grand-père ? Moi, je me suis caché pour jouer avec lui, parce que c’est mon Ami, parce que je l’Aime comme un Ami et lui, il s’est découragé et a arrêté de me chercher, comme s’il n’avait rien à faire de moi, alors que je l’Aime, moi… Ce n’est pas juste !
Rabbi Baroukh, bouleversé jusqu’au larmes se mit alors à caresser la tête de son petit-fils pour le consoler en lui murmurant :
- Dieu aussi, Yéhiel, Dieu aussi est malheureux. Il se cache et l’Homme ne Le cherche pas. Tu comprends, mon petit Yéhiel : Dieu se cache car il désire ardemment être l’Ami de chacun des Hommes, parce qu’Il nous Aime profondément et l’Homme, lui, ne se donne même pas la peine de Le chercher…..
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29/05/2011
Fête des mères
Robert Miras: Parle-moi, maman (1974)
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26/05/2011
La vie
"La vie c'est ça: un bout du lumière qui finit dans la nuit" LF Céline
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24/05/2011
Nuit rhénane
Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été
Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
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19/05/2011
Nous laisser façonner
Nous laisser façonner comme vase d'argile
rendus souples et tendres par l'eau de nos pleurs
et connaître, joyeux, la violente douceur
qui nous fait sous tes mains plus dociles.
Nous laisser fasciner par le son du silence
qui surpasse tout bruit de colère et de peur
par la voix de ton Fils qui résonne en nos coeurs
et quitter les chemins de l'errance.
Nous laisser emporter par l'Amour qui délivre
sans chercher à savoir quel sera le chemin
découvrir seulement aux clartés du matin
que ton souffle est un feu qui fait vivre.
Au déclin de ce jour, deviner ta lumière
sur les hommes qui portent la Croix de Jésus
dans la nuit de ce monde, guetter sa venue
et déjà Te nommer Notre Père.
Anomyme
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