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12/01/2012

Ne pars pas

Claude François: Ne pars pas (1970)

Paroles de Cécile Caulier (originaire de Luçon), auteur aussi de "Mon amie la rose" pour Françoise Hardy.

Musique de Saint-Preux (Mervent)

11/01/2012

Le matin des étrennes

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Le matin des étrennes

Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quel songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d’or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux ...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher ...
On entrait ! ...puis alors les souhaits ... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaieté permise !

Arthur Rimbaud (1854-1891)

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2012

La France vue par...

Pour connaître la France vue par d'autres... je vous invite à cliquer ICI... et vous sourirez.

Bonne journée à tous!

00:03 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (3)

09/01/2012

Comment dire?

08/01/2012

Epiphanie

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07/01/2012

Où que je cherche

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Je t’aime d’un amour

plus profond que moi-même

il est un chemin qui me mène

plus profond que les lois

 

ne me cherchez pas en moi-même

je ne vis plus en moi

il y a en moi un autre moi

plus profond que moi-même

 

où que je cherche où que j’aille

tu es la totale plénitude

où que je sois où que je bataille

plus profond que moi-même

 

le bien-aimé est là

mais il n’y a pas de vision

la vision n’est-elle pas

plus profonde que la vision

 

ne me questionnez-pas

je ne vis plus en moi

mon corps s’avance là

plus profond que mes pas

 

ton amour sans arrêt

me défait de moi-même

et c’est une blessure

plus profonde qu’un remède

 

les dogmes les écoles

c’est vrai sont des chemins

mais la vision du vrai est

plus profonde qu’un chemin

 

salomon dit-on

comprenait les oiseaux

mais il est un sage plus beau

plus sage que salomon

 

j’ai oublié la religion

il ne me reste que la dévotion

quel est donc ce connaître

plus secret que moi-même

 

laisser la religion

c’est ne plus croire en toi

quelle est cette incroyance

plus croyante que la foi

 

le regard de jonas

a rencontré le regard de l’aimé

il demeure à sa porte

plus léger qu’un baiser

 

(Yunus Emre, moine soufi, 13° siècle, Anatolie)