29/01/2016
L'oiseau de feu
Le Groupe Obscur: L'oiseau de feu (2015)
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26/01/2016
Un sourire
Un sourire ne coûte rien,
mais il rapporte beaucoup.
il enrichit celui qui le reçoit
sans appauvrir celui qui le donne.
Il suffit d’un moment
pour esquisser un sourire,
mais son souvenir est parfois
inoubliable.
Nul n’est si riche ou si puissant
qu’il puisse s’en passer
et nul n’est si pauvre
qu’il ne puisse s’enrichir
en le donnant.
Un sourire crée
le bonheur au foyer,
encourage
la bienveillance en affaires
et scelle l’amitié.
Il apporte le repos
à ceux qui sont fatigués,
la joie à ceux qui sont découragés,
le soleil à ceux qui sont tristes.
C’est le meilleur antidote de la nature
contre les tracas de la vie.
On ne peut l’acheter,
l’emprunter ou le voler,
car il n’a de valeur
que lorsqu’il est donné.
Si vous rencontrez quelqu’un
qui ne vous donne pas le sourire
que vous méritez,
soyez généreux, offrez-lui le vôtre.
Car personne n’a autant besoin d’un sourire
que celui qui ne peut en accorder aux autres…
Frank Irving Fletcher
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24/01/2016
Comme un fleuve enflé
La Miséricorde de Dieu va très loin : “elle convertit et gratifie ordinairement les âmes en une manière si douce, si suave et délicate, qu’à peine aperçoit-on son mouvement ; et néanmoins, il arrive quelquefois que cette bonté souveraine... comme un fleuve enflé et pressé de l’affluence de ses eaux qui débordent... fasse une effusion de grâces si impétueuse, quoiqu’amoureuse, qu’en un moment elle détrempe et couvre toute une âme de bénédictions, afin de faire paraître les richesses de son Amour...
St François de Sales dont c'est la fête aujourd'hui.
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23/01/2016
Hiver
Le plus bel hiver du monde ne peut donner que le froid qu'il a!
Pierre Dac
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22/01/2016
Un avec toi
Dieu,nous sommes un avec Toi.
Tu nous as faits un avec Toi.
Tu nous as enseigné que,
si nous sommes accueillants
les uns aux autres, tu demeures en nous.
Aide-nous à garder cette ouverture
et à nous battre pour elle de toutes nos forces.
En nous acceptant les uns les autres
complètement, totalement,
le cœur grand ouvert,
c'est toi que nous acceptons,
c'est toi que nous aimons de tout notre être.
Car notre être est au cœur de ton être
et notre esprit s'enracine dans ton esprit.
Emplis-nous d'amour
et fais que l'amour nous lie les uns les autres
tandis que nous parcourons nos chemins divers.
Thomas Merton, moine cistercien britannique (1915-1968)
et précurseur du dialogue interreligieux.
Prière prononcée lors de la première conférence spirituelle et inte-rrreligieuse réunie en Inde, à Calcutta, en 1968.
En cette semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
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19/01/2016
Les deux banquets
Il était une fois un calife d'Ispahan qui avait perdu son cuisinier. Il ordonna donc à son intendant de se mettre en quête d'un nouveau chef digne de remplir les fonctions de chef des cuisines du palais.
Les jours passèrent. Le calife s'impatienta et convoqua son intendant.
- Alors ? As-tu trouvé l'homme qu'il nous faut ?
- Seigneur, je suis bien embarrassé, répondit l'intendant. Car je n'ai pas trouvé un cuisinier, mais deux tout à fait dignes de remplir ces hautes fonctions, et je ne sais comment les départager.
- Qu'à cela ne tienne, dit le calife, je m'en charge. Dimanche prochain, l'un de ces deux hommes désigné par le sort nous fera festoyer, la cour et moi-même.
Le dimanche suivant, ce sera au tour de l'autre. A la fin de ce second repas, je désignerai le vainqueur de cette plaisante compétition.
Ainsi fut fait. Le premier dimanche, le cuisinier désigné par le sort se chargea du déjeuner de la cour. Tout le monde attendait avec la plus gourmande curiosité ce qui allait être servi. Or la finesse, l'originalité, la richesse et la succulence des plats qui se succédèrent sur la table dépassèrent toute attente. L'enthousiasme des convives était tel qu'ils pressaient le calife de nommer sans plus attendre chef des cuisines du palais l'auteur de ce festin incomparable. Quel besoin avait-on d'une autre expérience ? Mais le calife demeura inébranlable. "Attendons dimanche, dit-il, et laissons sa chance à l'autre concurrent."
Une semaine passa, et toute la cour se retrouva autour de la même table pour goûter le chef-d'oeuvre du second cuisinier. L'impatience était vive, mais le souvenir délectable du festin précédent créait une prévention1 contre lui.
Grande fut la surprise générale quand le premier plat arriva sur la table : c'était le même que le premier plat du premier banquet. Aussi fin, original, riche et succulent, maisidentique. Il y eut des rires et des murmures quand le deuxième plat s'avéra à son tour reproduire fidèlement le deuxième plat du premier banquet. Mais ensuite un silence consterné pesa sur les convives, lorsqu'il apparut que les plats suivants étaient eux aussi les mêmes que ceux du dimanche précédent. Il fallait se rendre à l'évidence : le second cuisinier imitait point par point son concurrent.
Or chacun savait que le calife était un tyran ombrageux2, et ne tolérait pas que quiconque se moquât de lui, un cuisinier moins qu'aucun autre, et la cour tout entière attendait épouvantée, en jetant vers lui des regards furtifs, la colère dont-il allait foudroyer d'un instant à l'autre le fauteur3 de cette misérable farce. Mais le calife mangeait imperturbablement.
Michel Tournier, Les Deux Banquets ou la commémoration, Gallimard, 1989
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