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22/12/2022

La grâce de Noêl

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De grâce, ne parlons plus de la magie de Noël. Ça devient indécent à l’heure d’une guerre en Ukraine, des alertes pour ne pas trop dépenser d’eau, de gaz et d’électricité cet hiver… La vie est « chère », prenons ce mot dans son acception économique ou affective, les deux sont justes. Parlons plutôt de la grâce de Noël !

Magie fait penser au cirque et aux traditions païennes. Or Noël, cette année encore, ne va pas transformer le monde d’un coup de baguette magique. Les sapins décorés, les rues illuminées, les artifices d’une fête dont le sens premier est perdu depuis longtemps dans notre pays vont disparaitre dès les premiers jours de l’année nouvelle, et tout repartira comme avant. Ne nous faisons pas illusion !

Parlons plutôt de la grâce de Noël, de cette grâce que Dieu nous fait en nous donnant Jésus comme cadeau. Un cadeau entre nos mains, cadeau de la paix, de la joie, de la fraternité à déballer tous les jours pour l’accueillir, le rencontrer, grandir et travailler avec lui.

Rien de magique en tout cela, car tout est grâce quand Dieu veut et vient nous rencontrer pour nous aider à vivre dans un monde plus joyeux et fraternel. La grâce de Noël c’est de savoir l’accueillir, lui, pour l’offrir au monde. Il veut nous associer à son œuvre de paix, de joie, de salut. A nous de le vouloir, de nous accorder à sa volonté en vivant Noël non pas dans la magie et la féérie, dans les réveillons surfaits et les cadeaux inutiles mais dans la joie de vraies rencontres en famille, d’authentiques partages avec ceux qui sont dans le besoin, de véritables réconciliations pour accueillir la paix.

Apprenons à fêter simplement et sobrement Noël avec toute la richesse de Dieu à offrir à tous ceux que la vie d’aujourd’hui disgracie.     TP

17/12/2022

Si mort à mors

En hommage à Jean-Paul Corbineau de Tri Yann qui nous a quittés hier à 74 ans.

Si mort à mors (1974)

13/12/2022

Tu m'attends encore

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Tu m'attends encore

Seigneur, si Tu veux m'attendre encore,
je serai le quatrième mage,
parti de nulle part,
parti sans étoile aux cieux
pour un voyage au bout du temps,
pour un voyage au bout de moi...

Quand les ténèbres brouillent toutes pistes,
quand ma boussole intérieure bat la chamade,
quand ma route s'emballe sur elle-même,
Tu me montres quelque part dans la nuit
l'étoile inconnue que Tu fais lever pour moi.

Tu me dis que je n'ai pas perdu ma vie,
ce temps que j'avais rêvé tout autre !
Tu me dis que Tu m'attends encore,
car la fête ne commencera pas sans moi.
Et je T'offrirai mon enfance
tapie sous les décombres de mon passé...

J'adorerai l'Enfant de Noël
comme on s'agenouille émerveillé
devant le miracle fragile
d'une Parole enfin devenue vraie.
Maintenant, je Te vois en l'Enfant de Noël
T'agenouiller devant moi
pour que je devienne enfin Ton enfant.

Lytta Basset

10:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

09/12/2022

Le lycéen

par Théo Ribeton
Réalisé par Christophe Honoré
Avec Paul Kircher , Juliette Binoche , Vincent Lacoste

De Sorrentino (C’était la main de Dieu) à Spielberg (The Fabelmans), la mode est au cinéma autobiographique et Christophe Honoré, après avoir déjà mis en scène son histoire familiale au théâtre (Le Ciel de Nantes), poursuit au cinéma avec un teen movlycéen.jpgie de très grande inspiration personnelle. Son héros, Lucas, est un adolescent homosexuel que l’on va suivre à partir du décès de son père, puis dans les jours et les semaines qui suivent, qui seront à la fois le temps du deuil (mais le deuil confus d’un ado : on n’est pas du tout triste, puis tout d’un coup beaucoup, etc.) et celui de l’entrée dans l’âge adulte (la mère de Lucas l’envoie se changer les idées quelques jours chez son grand frère à Paris : la vie commence).

Honoré n’a aucune complaisance envers le deuil, ni envers l’adolescence, ni envers les automatismes du récit coming of age. Le Lycéen est un film sincère et frontal qui ne s’excuse de rien et semble directement faire corps avec son personnage, avec la violence, l’hétérogénéité, la confusion des sentiments propre à un garçon de cet âge-là frappé par une tragédie qui le dépasse – et dont il fait d’ailleurs parfois presque mine de se moquer. De l’ensemble se dégage un étrange mélange de vulnérabilité et de force, mais aussi quelque chose de duveteux, de réconfortant ; quelque chose qui n’est pas seulement dû à son incroyable défilé de pull-overs ou à sa belle lumière hivernale, mais à un amour familial aussi chaotique que vibrant, que Honoré est parvenu à faire infuser dans tout ce film souvent poignant, et toujours juste.

Source Première

Nous étions deux dans la salle pour ce très beau film de Christophe Honoré.

A la fin la personne me dit: un peu déprimant, non?

Personnellement, oui et non... et la fin laisse pressentir le retour à la vie. Difficile de vivre le deuil, surtout pour un ado qui cherche sa voie.

22:37 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)