Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/01/2019

Sheila à Pleyel

28 décembre 2018, 20h, salle Pleyel à Paris, j'y étais.

Un concert de Sheila intergénérationnel, une ferveur intense. Une salle comble, 3000 places, tout le monde assis, tout le monde debout, tantôt pour écouter la petite fille de français moyen devenue la grande sœur de beaucoup, tantôt pour chanter avec elle tous les tubes qui ont bercé l'enfance et la jeunesse de tous ceux qui ont pris rendez-vous avec elle ce soir-là.

Après une courte première partie avec le groupe norvégien The Factory, Sheila, plus en forme que jamai,s a donné pendant deux heures et quart le meilleur d'elle-même. Le spectacle fut sensiblement le même que celui donné à l'Alhambra le 16 août 2017 et au Casino de Paris le 8 décembre 2017. Cependant, il y a eu quelques surprises comme le danseur et chorégraphe Jean-Phi venu sur trois titres dont "L'écuyère", un violoncelliste pour un plus à la chanson "Bang-bang" déjà admirablement réorchestrée, la chanson "L'amitié"interprétée a capella pour rendre hommage à Françoise Hardy, fatiguée, qui aurait dû être présente ce soir-là et tous ces petits mots glissés ça et là entre deux chansons pour dialoguer avec nous si heureux de la revoir dans de si bonnes conditions. Portée par ses musiciens, le groupe H-Taag, elle a enflammé Pleyel de son tempérament de feu et elle est partie avec des brassées de fleurs, signe de la tendresse et de l'affection que nous lui portions tous. Qui d'autre que Sheila peut rassembler avec 55 ans de carrière autant de générations et autour de ferveur? Même ceux qui l'ont dénigrée pendant longtemps le reconnaissent aujourd'hui!

Set List Pleyel 28 décembre 2018:

Kennedy Airport (1978)

Le tam tam du vent (1988)

Blancs jaunes rouges noirs (1971)

Je suis comme toi (1984)

Pop art (1999)

Vous les copains (1964)

Bang Bang (1966)

Medley 60's (Le Folkore américain (1965), L'heure de la sortie (1966), L'école est finie (1963))

Emmenez-moi (1984)

Belle journée (2017)

(changement de tenue)

H-Taag: «en silence» (2017)

L'écuyère (1984)

L'amitié (1965), hommage à Françoise Hardy

Little darlin' (1981)

Tangue au (1983)

Aimer avant de mourir (1975)

Medley 70's (Adam et Eve (1973), Tu es le soleil 1974), Poupée de porcelaine (1972), Tempérament de feu (1975), Un prince en exil (1976), Love me baby (1977))

Ooh la la (2017)

Mélancolie (1973)

Glori Gloria (1982)

Rappel

Les rois mages (1971)

Spacer ((1979)

 

Voir aussi ma note sur son concert à l'Alhambra le 16 août 2017 ICI

01/01/2019

Bonne année 2019

Carte-de-bonne-année-2019.jpg

A tous les fidèles de ce blog,

bonne et heureuse année 2019!

31/12/2018

Nostalgie

Nouvelle chanson de Calogero.

Couleurs nostalgiques pour 1987.

Demain 2019.

Que le temps passe vite!

28/12/2018

Rendez-vous

Rendez-vous avec Sheila ce soir, à la salle Pleyel!

pleyel.jpg

Je raconterai.

26/12/2018

Verte Venise

DSCF2917.JPG

Bientôt

un nouveau recueil de poèmes.

Plus d'une trentaine de poèmes

sur la Venise Verte.

Pour le Printemps des Poètes, j'espère.

TP

Photo de S. Ruelle

 

25/12/2018

Joyeux Noël!

noel.jpg

Cette nuit, le ciel offre au monde l’essentiel.

 Mais quel est notre monde ?

Tout à l’heure, au début de cette célébration, alors que l’église était encore dans la pénombre, nous avons eu droit à un journal pas comme les autres, un journal où il n’y a que des bonnes nouvelles. Ça n’existe pas à la télévision !

C’est vrai que les bonnes nouvelles dans notre monde, il faut les chercher. Et puis, on est tellement avide de ces nouvelles qui nous attristent, on s’en délecte presque puisque ce sont celles-ci que l’on colporte en premier.

Oui dans quel monde vivons-nous ? Et chacun de nous dans ce monde, que vivons-nous ? Que faisons-nous ? « Que devons-nous faire ? » pour reprendre la question que l’on posait autrefois à Jean le Baptiste, dans l’évangile du troisième dimanche de l’avent.

Les chantiers et les défis sont grands ; les questions et les incertitudes le sont aussi. Et les  lueurs d’espérance nous paraissent bien petites. De quels cadeaux notre monde a-t-il besoin pour vivre ? pour survivre ? Aucun média n’en parlera vraiment… même le pape fera figure de Père Noël blanc à la télé entre deux émissions de variétés dites de Noël, enregistrées en fait depuis quelques semaines. C’est ça, notre monde !

 

Le ciel offre au monde l’essentiel.

Mais quel est ce ciel ?

Il y a celui dont la couche d’ozone est abimée ;

il y a celui qui n’apporte pas toujours la pluie dont on a besoin ;

il y a celui que les astronautes vont explorer pour conquérir l’espace ;

il y a celui des peintres et des aquarellistes ;

c’est aussi ce lieu mythique qu’on appelle paradis ou nirvana dans les religions,

ce lieu, qui dans le Notre Père, désigne la résidence de Dieu,

ce lieu qui s’est ouvert pour que Dieu vienne habiter chez nous.

 

 

Le ciel offre au monde l’essentiel.

Mais quel est cet essentiel ?

Ce qui brille cette nuit, c’est une étable, pas un palace.

Ce qui sourit cette nuit, c’est un enfant, pas un géant.

Ceux qui sont à l’honneur cette nuit, ce sont des bergers, pas des rois.

Ceux qui veillent avec beaucoup d’amour cette nuit, ce sont des parents, Marie et Joseph, pas des inconnus.

Toute la création est là à la crèche, même les animaux, même les êtres invisibles qu’on appelle les anges. Cette toute la Création qui est là… pour accueillir un enfant…

Un enfant ne sait parler… et celui-ci est la Parole de Dieu, le Verbe incarné.

Un enfant c’est pauvre et dépendant… et celui-ci est Dieu libre, venu librement.

 

N’ayons pas peur de Dieu, c’est un enfant ; il est tendresse et humanité. Et c’est là l’essentiel.

Dans tous nos bavardages, il est silence, Dieu se fait silence. Non pas parce qu’il se désintéresserait de nos discussions, débats d’idées et autre doléances…

mais pour nous apprendre d’abord à écouter, accueillir, à nous intéresser à l’autre comme lui s’intéresse à nous.

Dans toutes nos richesses et nos superflus, il est pauvre, Dieu se fait pauvre. Non pas parce qu’il se désintéresserait de nos demandes parfois légitimes…

mais pour nous apprendre que la vraie pauvreté

c’est de se mettre au service des autres,

c’est de s’oublier pour que les autres ne soit plus jamais oublié,

pour que Dieu lui-même ne soit pas oublié,

ne soit pas le grand absent de cette fête.

 

C’est Noël, le ciel offre au monde l’essentiel.

Cette nuit nous sommes venus parce que nous cherchons l’essentiel pour nous-mêmes et pour notre monde.

Nous cherchons l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous à qui nous ne donnons pas toujours la place pour que son enfance et sa pauvreté illuminent les vieux adultes que nous sommes encombrés et toujours avides de fausses richesses.

 

Le ciel nous offre l’essentiel. Saurons-nous accueillir ce cadeau, le seul capable de nous rendre heureux ?

Que l’enfant de Noël nous fasse toujours renaitre à plus beau, plus grand et plus vrai !

Que l’enfant de Noël nous réunisse comme frères et sœurs pour faire naître le monde nouveau que Dieu attend de nous !

Que l’enfant de Noël soit notre joie et notre paix !

 

TP