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16/10/2019

Amore caro amore bello

Bruno Lauzi: Amore caro, amore bello (1971)

Hervé Vilard: Amore caro, amore bello (1972)

15/10/2019

L'extase du selfie

Smartphone, vapoteuse, écouteurs… Dans son dernier livre, Philippe Delerm décrypte certains de nos usages numériques avec poésie.

Ça se prend en selfie à bout de bras, ça vapote dans un coin en attendant son train, ça « swipe left » sur Tinder, ça discute même au téléphone, écouteurs dans les oreilles… Dans son dernier livre, L’extase du selfie et autres gestes qui nous disent, Philippe Delerm nous décortique, et avec, certains de nos gestes numériques. S’adonnant à une succession de descriptions minimalistes, le nouvelliste concède une part de poésie dans nos gestes les plus quotidiens, parfois décriés, régulièrement critiqués. C’est comme « une première gorgée de bière », ça se boit tout seul et ça fait du bien.

Le selfie

Un soi avantageux, au bout de la tension du bras.

Nous en prenons tous, mais sommes les premiers à taxer les autres de narcissiques chroniques : le selfie divise, mais il n’en reste pas moins un geste universel. Moins critique que nous, Philippe Delerm a choisi d’observer. Il voit le touriste naïf, celui qui se prend en photo, doigts en V, devant la Tour Eiffel ; et puis la prise de selfie bon enfant, celle qui immortalise le moment avec un ami ou une personnalité chérie. Mais finalement, il se rend compte que c’est le fait de tendre le bras, de s’éloigner de soi pour mieux s’en rapprocher, qui le fascine.

La cigarette électronique

On n’ose pas même dire que la cigarette électronique se fume. Elle se biberonne en retrait, visage penché, regard fuyant.

Elles sont passées où, les stars de ciné ? Celles qui balancent leur réplique et disparaissent dans une mystérieuse volute de fumée ? Avec le vapotage, substitut connecté de la cigarette portée aux lèvres, on a quand même nettement moins de charisme, regrette l’auteur. Ah le temps où l’on pouvait cloper partout, se tuer à petit feu, mais avec style et en toute connaissance de cause…

Le « swipe »

A-t-on vécu vraiment ou n’a-t-on fait que frôler sans atteindre ?

Passer d’un contenu à l’autre en un glissement de doigt, c’est un peu le leitmotiv de nos vies. Geste mythifié par l’application de rencontres Tinder, le « swipe » nous réserve bien des surprises. On ne sait d’ailleurs pas toujours ce qui nous attend au tournant. L’auteur lui, y voit surtout la mémoire incarnée au bout de nos doigts, le réel devenu artificiel. Les photos et les souvenirs défilent, mais l’on ne peut jamais réellement s’en saisir : « la vie est là mais de l’autre côté de la paroi ».

Le « kit mains libres »

C’est beau, cette façon de célébrer leur intimité dans le souffle de l’air hivernal ou la rumeur ensoleillée de la ville d’été.

On les pense fous lorsqu’on les croise. Immobiles ou marchant d’un pas pressé, ils semblent parler seuls. Ce n’est qu’en voyant le fil de leurs écouteurs – ou plus discrets encore, leurs écouteurs sans fil ! – que l’on comprend la supercherie : ils conversent avec quelqu’un d’autre, ailleurs. À l’autre bout du fil, il y a un inconnu. C’est lui qui intéresse l’auteur, lui et l’intimité qui réside dans un échange que l’on entendra jamais qu’à moitié.

Un livre à déguster en vapotant (négligemment).

L’extase du selfie et autres gestes qui nous disent, Philippe Delerm – Aux éditions du Seuil.

SOURCE

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14/10/2019

Abbaye de Melleray

Aujourd'hui je suis à l'abbaye de Melleray.

Site officiel de l'abbaye habité par la communauté du Chemin Neuf.

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Prière de Saint François de Sales « Je crie vers Toi, ô mon Dieu » :

« Je crie vers Toi, ô mon Dieu, je prononce ton Nom très saint, mais sans pouvoir jamais te saisir ! Seigneur mon Dieu, tu es plus grand que nos paroles, plus silencieux que notre silence, plus profond que nos pensées, plus élevé que nos désirs. Donne-nous, ô Dieu souverain, si grand et si proche, un cœur vivant, des yeux nouveaux, pour te découvrir et pour t’accueillir quand tu viens à nous. Ainsi soit-il. »

Saint François de Sales (1567-1622)

 

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13/10/2019

Eglises et musées

Ne laissons pas nos églises devenir des musées.

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À Lyon, l'église Saint-Nizier a fait appel à un jeune artiste pour réaliser son chemin de croix. Une oeuvre figurative pour un projet paroissial résolument missionnaire.

Passé le grand portail, c'est évident : Saint-Nizier a pris des couleurs ! Autour de la nef gothique des XVe-XVIe siècles, les simples croix qui ornaient une quinzaine de piliers ont été remplacées par 15 tableaux de 50 × 75 cm illustrant les 14 stations qui mènent le Christ de sa condamnation à sa mise au tombeau (le chemin de croix traditionnel), plus une 15e, instituée par le pape Jean Paul II : la Résurrection. C'est à Bruno Desroche que l'on doit cette réalisation. Chrétien engagé, longtemps paroissien de Saint-Nizier, ce Lyonnais de 40 ans s'est beaucoup cherché en tant qu'artiste peintre depuis 2001. Passé par l'abstrait, il est revenu, comme dans un acte de foi, à la contemplation du réel et à l'art figuratif : « Il n'y a rien de plus beau que la figure humaine », dit-il en souriant.

Des personnages contemporains

Ces deux années de création d'une « oeuvre dédiée à l'évangélisation » ne l'ont pas laissé indemne. « Je voulais peindre des scènes vivantes. Grâce à plusieurs de mes anciens élèves de l'école Émile-Cohl (où j'enseignais le dessin d'antique et la nature morte), à des paroissiens, à mon épouse et à nos trois enfants, j'ai reconstitué les tableaux. » Avec un Jésus portant une croix de 2,50 m et 70 kg. « Les contempler retraçant les souffrances du Christ m'a fait vivre la Passion intensément. J'ai peint ensuite dans une ambiance de prière et de méditation. Devant le chevalet, j'ai pleuré face à Jésus ainsi humilié ; je peignais mon propre péché porté par le Christ. » 

Représenter des personnages avec jeans troués, sweat à capuche et Smartphone, plutôt que des soldats romains, vise à mieux nous interroger.

Bruno Desroche a utilisé la technique du glacis : de la peinture à l'huile appliquée par fines couches translucides avec très peu de pigment, pour apporter de la profondeur et de la lumière. Fidèle à la tradition des maîtres Bruegel et le Caravage, il a représenté les acteurs sous des traits actuels - exceptés le Christ et la Vierge. « Le Christ s'est incarné une seule fois, mais il nous visite chacun aujourd'hui. Représenter des personnages avec jeans troués, sweat à capuche et Smartphone, plutôt que des soldats romains, vise à mieux nous interroger. Que provoque en moi la souffrance d'autrui ? Suis-je moi aussi capable de commettre le mal ? », explique l'artiste, qui apparaît sous les traits d'un bourreau.

Toucher tous les visiteurs

Un jeu d'identification destiné aussi à « rapprocher nos contemporains du corps du Christ ». Dans cette perspective missionnaire, l'accrochage a rompu avec la coutume: au lieu de se trouver dans le chœur, d'où partent habituellement les processions, la première station a été placée à l'entrée de la nef, afin de proposer cette démarche à tous les visiteurs.

Financé par des paroissiens

Le chemin de croix de Bruno Desroche est devenu un véritable projet paroissial. Les 120 donateurs ayant assuré son financement (65 000 EUR via Credofunding, la Fondation diocésaine Saint-Irénée et une poignée de mécènes) sont essentiellement des paroissiens. « Je rêvais depuis longtemps d'une œuvre contemporaine pour Saint-Nizier », se réjouit le père Hugues Jeanson, qui l'a défendue devant la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). « Trop souvent, en entrant dans une église, les visiteurs découvrent de "vieilles choses". Créer de belles œuvres avec des artistes d'aujourd'hui est un moyen de ne pas laisser nos églises devenir des musées, et de témoigner d'une Église vivante. »

Source LA VIE

Site officiel de Bruno Desroche

12/10/2019

Mad world

Luc Arbogast: Mad world

et si dessous la version originale par Tears for Fears en 1983

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11/10/2019

Hommage à Marie-José Nat