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26/03/2006

La mission

Dans un roman de Dickens, on trouve l’anecdote suivante : Mister Picwick, qui a loué une place dans une diligence, s’étonne pendant le voyage d’un phénomène étrange qu’il n’arrive pas à expliquer. Alors, il demande des explications au cocher :

-          S’il te plaît, brave homme, comment est-il possible qu’un cheval si squelettique et fragile puisse traîner une voiture si grande d’une manière si facile ?

Le cocher, avec un sourire malicieux et un air mystérieux, lui répond : ce n’est pas l’affaire du cheval, mais de la voiture.

-          Comment dites-vous ?

-         Regardez ce qui se passe : nous avons une paire de roues formidables. Elles ont été graissées, si bien qu’à peine le cheval tire-t-il sur le harnais que les roues se mettent immédiatement en marche…et le pauvre animal n’a pas autre chose à faire que de commencer à trotter s’il ne veut pas être écrasé.

 

Petite interprétation:

 

La voiture, c’est la mission. Ses deux roues sont :la mission ad gentes et la contemplation. Le cheval, c’est Église ; la charge, c’est le monde, l’histoire. Les voyageurs : toutes les cultures. Le cocher, je pense, c’est l’Esprit Saint.

Est-ce le cheval qui trotte, poussé par le poids de la charge, ou est-ce l’essieu de la voiture et ses roues graissées qui entraînent la charge ?

Il faut choisir : si c’était la charge qui entraînait le mouvement, alors l’Église perdrait sa fidélité et serait mue seulement par la peur d’être écrasée. Si ce sont les essieux et les roues qui donnent l’élan, alors l’Église est en accord avec Dieu et elle prend l’initiative sous la conduite de l’Esprit Saint.

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