02/01/2008
julien Gracq
Julien Gracq nous a quittés le 22 décembre dernier.
Normalien agrégé d’histoire, Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, a été enseignant en lycée à Nantes, puis à Paris. Son premier roman, Au château d’Argol (1938), très marqué par le romantisme allemand et le surréalisme, reçoit le soutien d’André Breton.
Déployant des paysages oniriques, ses romans s’intéressent aux situations de tension, d’attente informulée, qui laissent place à la rêverie et au surgissement du mythe : Un balcon en forêt se déroule dans les Ardennes, pendant la Drôle de Guerre, et Le Rivage des Syrtes (1951), dans lequel deux pays se font face en attendant le conflit, a souvent été rapproché du Désert des Tartares de Dino Buzzati.
Critique littéraire reconnu, Julien Gracq, à la vie discrète et retirée, est l’auteur d’un pamphlet sur le milieu littéraire, La Littérature à l'estomac (1950).
Il refuse le prix Goncourt pour Le Rivage des Syrtes en 1951, et, fidèle à son éditeur José Corti, refuse également la publication de ses livres en édition de poche. Il est le seul auteur vivant à être publié en édition de la Pléiade.
Il est mort le samedi 22 décembre 2007 à Angers, suite à un malaise. Il vivait toujours dans son village natal de Saint-Florent-le-Vieil, dans le Maine-et-Loire. Julien Gracq avait 97 ans.
Déployant des paysages oniriques, ses romans s’intéressent aux situations de tension, d’attente informulée, qui laissent place à la rêverie et au surgissement du mythe : Un balcon en forêt se déroule dans les Ardennes, pendant la Drôle de Guerre, et Le Rivage des Syrtes (1951), dans lequel deux pays se font face en attendant le conflit, a souvent été rapproché du Désert des Tartares de Dino Buzzati.
Critique littéraire reconnu, Julien Gracq, à la vie discrète et retirée, est l’auteur d’un pamphlet sur le milieu littéraire, La Littérature à l'estomac (1950).
Il refuse le prix Goncourt pour Le Rivage des Syrtes en 1951, et, fidèle à son éditeur José Corti, refuse également la publication de ses livres en édition de poche. Il est le seul auteur vivant à être publié en édition de la Pléiade.
Il est mort le samedi 22 décembre 2007 à Angers, suite à un malaise. Il vivait toujours dans son village natal de Saint-Florent-le-Vieil, dans le Maine-et-Loire. Julien Gracq avait 97 ans.
Pour rendre hommage à ce grand écrivain, je vous renvoie sur quelques sites:
TP
18:00 Publié dans Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)
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