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24/01/2008

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458bc41f2dd0ac437915277b018c1853.gif7e Jour- Reconnaître la présence de Dieu en l’autre : accueillir l’autre au nom de Jésus

Qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, m’accueille moi-même (Mt 18, 5) Ex 3, 1-17 Le buisson ardent Ps 34 Le Seigneur sauve les esprits abattus Ac 9, 1-6 Je suis Jésus, c’est moi que tu persécutes Mt 25, 31-46 Jésus est présent dans notre prochain

Commentaire

Quand Dieu annonça qu’il libérerait le peuple d’Israël de l’esclavage en le conduisant hors d’Egypte vers un pays ruisselant de lait et de miel, il manifesta sa présence à Moïse du milieu du buisson que le feu ne pouvait consumer. Le peuple fut ainsi assuré de la présence du Dieu de leurs pères : « Je suis qui je suis ». Ce n’était pas un Dieu distant, indifférent mais une Présence et une Personne à laquelle importait le sort du peuple qu’il avait élu. Plus tard, Dieu devait confirmer la nature de son être en la personne de son Fils, Jésus Christ, qui nous rappelle que nous devons devenir comme des petits enfants si nous désirons accéder au Royaume de Dieu ! Au sein de l’Eglise ou dans la société, ce n’est pas en ceux qui sont arrogants ou fiers que nous devrions chercher le Christ mais dans l’innocence des petits enfants (et de ceux qui sont devenus comme eux dans l’innocence et l’humilité). En les accueillant au milieu de nous, c’est le Christ que nous accueillons. Jésus nous assure encore de la présence de Dieu parmi nous lorsque nous gardons sa parole ; quand deux ou trois se rassemblent en son nom et quand des hommes ou des femmes sont persécutés à cause de lui. Surtout, en tant que chrétiens obéissant au commandement donné par le Christ lors de la Cène - « faire cela en mémoire de moi » - et bien que nous puissions ne pas être d’accord sur la nature de la présence de Jésus à sa table, nous sommes certains qu’il est présent dans notre cœur et notre esprit. Quand nous donnons à manger aux affamés, soignons les malades, visitons les prisonniers, habillons ceux qui sont nus et ouvrons notre porte à l’étranger, c’est aussi à Jésus que nous le faisons et c’est également lui que nous accueillons. Le Conseil Oecuménique des Eglises fut fondé en 1948, en partie pour répondre à la nécessité urgente qu’éprouvaient les chrétiens de participer à la tâche de réconciliation et d’aider ceux dont les vies avaient été dévastées par la seconde guerre mondiale. Ce service œcuménique continue d’être aujourd’hui de la plus grande urgence. Parallèlement, les théologiens s’efforcent de trouver le chemin capable de nous mener à une plus grande unité dans l’Eglise. Là aussi, le mot « étranger » est un mot clé. Jésus nous a dit que nous devrions aimer notre prochain dans toute sa différence. Cette indication très claire qui nous est donnée de reconnaître que l’étranger, l’autre appartient au Christ même s’il ou elle est différent(e) de nous, représente un élément fondamental de la manière dont nous pouvons embrasser et faire avancer la cause œcuménique. Si nous reconnaissons la présence du Christ chez l’étranger issu d’une autre tradition ecclésiale, nous n’avons nul besoin d’avoir peur de lui ou de ses intentions. Au contraire, nous pouvons apprendre de lui et lui, de nous. De cette manière, il est probable que nous progressions sur le chemin de l’unité. C’est en ayant conscience de la présence constante de Jésus de bien des manières que nous reconnaissons qu’il fait partie de notre vie. Il n’est pas simplement un personnage historique qui nous a enseigné comment nous devrions vivre mais grâce à l’Esprit-Saint, il est présent et agit dans le monde d’aujourd’hui.

Prière Père éternel, accorde-nous de reconnaître que tu es présent parmi nous de différentes manières afin que grandisse notre désir de parvenir à une communion authentique dans nos propres églises et dans la société où nous vivons et que notre prière pour l’unité du corps du Christ, ton Eglise, devienne toujours plus fervente. Au nom de Jésus Christ, nous te prions. Amen.

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