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27/03/2012

Terre d'envol

Terre recto.jpgPour dire le plaisir à la lecture de « Terre d’envol » de Thierry Piet – éditions Echo Optique.

Quelques fragments de la préface…

Bernard Grasset ouvre la porte et d’emblée nous fait entrer dans l’univers de ce recueil : « une forme d’éblouissement, d’humble illumination sur le chemin de la plénitude (…) la parole de Thierry Piet évoque le ciel en contrepoint du temps, suggère l’éternité. (…) le poète cherche à se tenir debout dans le mystère… »

Quelques fragments de poèmes…

La page blanche, la plage où s’effacent les pas « sur la page déserte » ; sur la page te sur la plage, en solitaire, le poète trace le signe, entre les silences et les questionnements. Il est invité à « voler vers la lumière », à rencontrer « neige d’oiseau » et « neige d’ange » pour « un écrit en langage universel ».

Ecrire pour se connaître ;l’écrit est une quête d’éternité. Au fil des saisons s’égrène le temps « l’été/l’éternité », « l’automne/frémit », « Novembre/caresse les collines », « fin décembre/nuit de givre ». Une vie d’homme, au fil du temps qui a fait son œuvre : « la pendule pourrait s’arrêter/d’un moment à l’autre » et pourtant : »c’est l’heure/de l’offrande » car il faut se donner pour devenir : »un arbre ivre/de vent et de lumière », un arbre « déraciné de son poème », pour « n’être qu’un poème/sur la table et aux cieux ». Alors l’éternité prend racine en cette terre où « il nous est bon d’être ici » ici « au lieu-dit Poésie » afin que « l’oiseau porte haut/nos rêves de légèreté/de pureté et de liberté » « sur une terre d’envol ».

Ghislaine Lejard dans le n°15 des Cahiers de la Rue Ventura

00:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Bonjour Thierry,
Je possède ton recueil, je relis un extrait : "la pendule pourrait s'arrêter ..."
Elle s'est arrêtée pour notre amie Odette que nous allons accompagner tout à l'heure ...

Écrit par : Myriam | 30/03/2012

Merci pour ton passage, Myriam, et cette délicate pensée pour Odette. Son départ nous redit la fragilité de nos vies. Nous sommes comme ces fleurs qu'elle aimait beaucoup.
Samedi après-midi je serai au Printemps du Livre à Montaigu. Peut-être nous verrons-nous?TP

Écrit par : thierry | 30/03/2012

Dommage pour Montaigu : j'aurais aimé y faire un détour, mais je suis comme les fleurs ...
http://auplaisirdemairym.over-blog.fr/article-malin-printemps-101735511.html

Écrit par : Myriam | 30/03/2012

Les commentaires sont fermés.