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26/09/2013

Une Eglise ouverte et accueillante

fenêtre.jpgCette semaine, l'interview du pape François a été un événement. Dans un langage simple, clair et chaleureux, le pape met au coeur de son propos l'amour de Dieu pour tous. Il invite à l'humilité, à l'accueil, à la rencontre, si nécessaires pour garder le coeur ouvert aux horizons infinis de l'espérance et de la grâce.

 

Ses propos ont été abondamment repris dans les médias tant ils touchent les coeurs. On y découvre un homme humble : « Je suis un pêcheur sur lequel le Seigneur a posé son regard. [...] La communauté est pour moi vraiment fondamentale... Comme prêtre, je ne me voyais pas seul. C'est pourquoi je suis là, à Sainte-Marthe... J'ai besoin de vivre avec les autres. »

On y découvre un homme en marche, faisant face aux circonstances avec courage : « Je me suis retrouvé provincial très jeune. J'avais 36 ans : une folie ! Il fallait affronter des situations difficiles... Ma manière autoritaire et rapide de prendre des décisions m'a conduit à être accusé d'ultra-conservatisme, mais je n'ai jamais été conservateur... Avec le temps j'ai appris beaucoup de choses... Maintenant, j'entends quelques personnes me dire « Ne consultez pas trop, décidez ». Au contraire, je crois que la consultation est essentielle. »

Le pape rappelle le coeur du message évangélique qui conduit au respect de toute personne. Il dissipe un malentendu : à force de réduire le message de l'Église à ses aspects moraux, la promesse de bonheur et d'amour qu'elle porte était passée au second plan. L'inculture religieuse et les raccourcis médiatiques aidant, une partie de l'opinion a pensé que, puisque l'Église n'approuvait pas telle ou telle chose, alors elle condamnait les personnes concernées.

Il n'en est rien : « Je vois l'Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s'il a du cholestérol ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite, nous pourrons aborder le reste... Efforçons-nous d'être une Église [...] qui est capable [...] d'aller vers celui qui ne la fréquente pas ou qui est indifférent. [...] Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, au mariage homosexuel, aux méthodes contraceptives. La pensée de l'Église, nous la connaissons, mais il n'est pas nécessaire d'en parler en permanence. »

Le pape rappelle que « Dieu, dans la Création, nous a rendus libres : l'ingérence spirituelle dans la vie d'une personne n'est pas possible... Il faut toujours considérer la personne. Nous entrons ici dans le mystère de l'Homme. Dans la vie de tous les jours, Dieu accompagne les personnes et nous devons les accompagner à partir de leur condition. »

C'est le même message qui résonne depuis des siècles, invitant à la miséricorde.

Jeanne Emmanuelle Hutin

Commentaires

Merci pour cette "mise en lumière".
Compassion et miséricorde... c'est ce que j'ai retrouvé dans l'Eglise orthodoxe.
Cela n'empêche pas la rigueur et la vérité... mais vérité et rigueur dans l'amour...
car "sans amour je ne suis rien".

Bonne journée ensoleillée !
Simone

Écrit par : Simone | 26/09/2013

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