31/05/2014
Les prénoms
Charlotte
Fait de la Compote.
Bertrand
Suce des harengs.
Cunégonde
Se teint en blonde.
Epaminondas
Cire ses godasses
Thérèse
souffle sur la braise.
Léon
Peint des potirons
Brigitte
S'agite, s'agite.
Adhémar
Dit qu'il en a marre.
La pendule
Fabrique des virgules.
Et moi dans tout cha ?
Et moi dans tout cha ?
Moi ze ne bouze pas
Sur la langue s'ai un chat.
René de Obaldia
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27/05/2014
Elephanz
19:02 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2014
Un oiseau s'est posé
Plusieurs fois je me suis passé dans la voiture le nouveau cd de Gérard Manset dont le titre général est celui d'une chanson inédite: Un oiseau s'est posé. C'est un double cd. 12 titres sur le premier, 6 titres sur le deuxième. Pourquoi l'un des cd est plus long que l'autre? C'est une question. Faute de temps pour enregistrer? faute d'argent? Il faut dire que les enregistrements ont commencé en 2012. Il faut de plus en plus de temps! Et dire qu'au début des années 80, notre chanteur sortait un album tous les six mois.
Ce double cd est un album de reprises. Pas une compilation, mais de nouveaux enregistrements avec ça et là quelques bonnes surprises.
Ainsi mes chansons préférées sont: "Entrez dans le rêve" assez fidèle à l'original avec un apport de clarinette qui éclaire l'ensemble. "Deux voiles blanches" avec cornemuse et flûte irlandaise qui donnent à cette chanson une dimension celtique inattendue et très plaisante. "Le pont", enregistrement plus clair et moins lourd que l'original.
Par contre je suis déçu par "Lumières". Je préfère les guitares et les choeurs de la version originale.
Quant aux chansons moitié françaises moitié anglaises comme "Elégie funèbre" et "Il voyage en solitaire", l'idée est bonne, mais était-ce nécessaire? Bien que redécouvrir "Il voyage en solitude" sans le piano qui lui donnait tout son charme en 1975 reste assez réussi.
Et parmi les duos, j'ai ma préférence pour "Celui qui marche devant" avec la voix grave d'Axel Bauer et "Toutes choses" avec la voix angélique de Raphael.
Celle de Gérard Manset s'essouffle sur les chansons au débit rapide comme "Manteau rouge" et "Le train du soir". Plus de 30 ans après les versions originales, on n'a pas la même pêche!
C'est toujours un risque de refaire les choses, entre tout réinventer ou rester fidèle. Manset ne s'en sort pas trop mal. Peut-être aurait-il pu prendre quelques risques supplémentaires.
19:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Vitrail
Va vers toi-même.
Étonne-toi de toi.
Accueille la polyphonie qui t’habite.
Les couleurs de ta palette sont plus que tu ne l’imagines.
Réveille les lumières de ton vitrail intérieur.
As-tu déjà contemplé un vitrail de près ?
Vu de l’extérieur, il paraît un peu gris et triste.
Il faut entrer dans le sanctuaire ou dans la maison.
Et s’asseoir.
Pas seulement un jour, une fois.
S’asseoir souvent, quelques minutes, mais à des heures différentes, quand il fait beau soleil,
quand il fait pluie, par temps de neige ou de brouillard.
Quelle vie, un vitrail !
A chaque saison du jour une lumière nouvelle.
Assieds-toi près de toi, respire un bon coup, laisse un peu de souffle t’envahir, et dis-toi que le premier vitrail , c’est toi.
Gabriel Ringlet
10:02 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)
15/05/2014
Les infirmières
Elles,
entre servitude et service,
n’ont pas le même empressement
pour les compresses,
les piqûres,
et la toilette.
Elles,
autour de moi,
ballet de libellules blanches,
bouquets de sourires,
mains qui s’envolent,
yeux qui en ont vu
de la douleur et des pleurs.
Elles,
penchées sur le lit,
berceau plus que tombeau.
Parler tout bas et pas trop vite.
Mettre les bas anti-phlébites.
Elles,
pour une prise de sang.
Sentir l’aiguille,
ce sentiment
que la Bastille
est facile à prendre.
Extrait de "Bon sang" de TP, chemin de croix médical, spirituel et poétique.
18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/05/2014
Performances
Le culte de la performance revêt de nos jours un caractère impitoyable. Un divorce, la perte d’un emploi sont ressentis comme des échecs personnels graves. (…) Une conversion du regard s’impose. Il est temps d’admettre que, non seulement l’échec n’est pas un drame, mais qu’il peut bien souvent devenir un événement positif. Son premier atout, qui est loin d’être négligeable, consiste à nous remettre dans une attitude d’humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu’elle est et non pas telle que nous la voulons ou la rêvons. La vraie souffrance naît de notre résistance au changement, au mouvement de la vie, à son flux. Alors réjouissons-nous quand il y a des hauts ; et quand des bas se présentent, acceptons-les et faisons en sorte qu’ils nous servent de tremplins.
Frédéric Lenoir
00:00 Publié dans Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)