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30/12/2014

Pas là

Vianney: Pas là (2014)

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29/12/2014

Est-il venu pour rien?

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Un jour de notre histoire, souvenons-nous,
Il nous a parlé de paix, de justice,
de liberté, de bonté, d'amour,
de partage et de pardon...
Nous en souvenons-nous....?
Qu'avons-nous fait ?

Guerres et rancunes,
courses à l'inutile, au superflu,
intolérances, jalousies,.....
le tout baignant dans une bonne conscience...
Est-Il venu pour rien ?

Qu'avons-nous fait de son message d'Amour ?
C'est à chacune, chacun qu'Il parle.
Jésus aime brouiller les pistes.
On attendait un roi: Il se fait tout petit...
Sa naissance n'est pas l'anniversaire
d'un Dieu vieux de 2000....
Il n'est pas immobile,
Il est toujours jeune...

Il peut naître en nous en cette année.
Il n'est pas sous le feu des projecteurs;
Il vient, Il est là...
Si nous souhaitons qu'Il ne soit pas venu pour rien,
c'est à nous
de L'accueillir,
de Le reconnaître,
de bouger,
de témoigner,
de marcher à sa suite.

 

JM Meysonnier

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26/12/2014

Noël

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Frères et sœurs, c’est encore Noël ! Une année passe tellement vite ! Que dire encore en cette fête de toute la joie dont elle est porteuse ? La mélancolie de l’hiver, la morosité de l’actualité, la tristesse de certaines situations dans les familles, au travail et ailleurs, ne l’emportent-elles pas ? Est-ce que, par exemple, la joie se lit sur nos visages ? Peut-être dans les yeux pétillants des enfants pour qui Noël reste vraiment une fête pour eux, remplie de contes, de légendes, de chansons et de cadeaux, mais pour nous qui l’avons vécue maintes et maintes fois ? Peut-être sommes-nous un peu blasés ? Mais si c’est le cas, c’est peut-être que nous nous disons que Noël est une fête de gosses, alors, si c’est vrai, c’est que  nous n’avons pas encore découvert le vrai sens et la vraie joie  de Noël.

 

Alors oublions un instant les réveillons, les cadeaux, tout le décorum qui ne vont durer qu’un moment puisque, dès les vacances scolaires terminées, la vie dite ordinaire va recommencer avec d’autres rites, d’autres habitudes… Mais tandis que les cloches carillonnent et que les gloria retentissent, essayons de ressentir en cette nuit et dans le silence de notre cœur l’immense joie que nos visages pourront vraiment refléter.

 

Un sauveur nous est né ! Ainsi se réalise la prophétie d’Isaïe pour le peuple… ce peuple qui marchait dans la longue nuit… peuple de veilleurs, peuple de guetteurs d’aurores , peuple à la lanterne… comme celle emportée en procession nous rappelant ainsi notre premier dimanche de l’avent, mais surtout nous rappelant que nous sommes de ce peuple de la nuit, la nuit de notre monde, la nuit de nos angoisses, de nos peurs, de notre mal être peut-être. Nous sommes venus dans cette église la nuit, mais aussi avec de la nuit au fond de nous pour attendre, chercher quelque chose… ce qui nous manque terriblement… une réponse à nos questions, un sens à notre vie, une raison d’espérer…

 

Un sauveur nous est né ! Et notre boussole cette nuit c’est une étoile. C’est elle qui nous guide. Cette étoile s’appelle habitude : on a l’habitude d’aller à la messe de nuit, ça fait partie de la fête ! Vous savez, il n’y a pas que de mauvaises habitudes, celle-ci en est une bonne !

Cette étoile s’appelle aventure : on guette dans sa vie les signes de Dieu, on s’est mis en route sur un chemin de foi, de découverte, et la curiosité nous a menés là cette nuit.

Cette étoile s’appelle lumière : on vit dans le noir, on ne voit pas le bout du tunnel, les fins de mois sont difficiles, la santé n’est pas terrible et en amour c’est le grand vide, la grande solitude…  une petite lumière m’éclaire pourtant et me dit qu’un grand jour est encore possible, alors j’espère, et je suis venu ici puiser en Noël ce qui va m’éclairer, me réchauffer, me réjouir.

 

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Un sauveur nous est né ! Et nous voilà devant la crèche. Une crèche qui a tant fait parler d’elle ces dernières semaines. Eh oui la crèche est à tout le monde parce que Jésus est né pour tout le monde ! Il n’a pas choisi de naître pour une élite qui serait les plus riches, les plus savants, les plus religieux ! Il est né pour le peuple de la nuit ! Et tout le monde est du peuple de la nuit ! Même les libres penseurs ! Tout le monde a une part de nuit au fond de soi.

Jésus n’a pas choisi de naître dans le palais, le temple ou la cathédrale d’une grande ville illuminée remplie de gens bien, il est né dans une étable bien sombre de la banlieue, de la périphérie, comme dirait le pape François. Ça devrait nous rassurer !

Alors oui la crèche est à tout le monde, mais ce n’est pas suffisant de dire cela ! Il faut aussi que notre cœur soit une crèche, ce lieu où l’Enfant Jésus attend d’être accueilli au chaud, ce lieu où l’Enfant Jésus va grandir et nous faire grandir, ce lieu où l’Enfant Jésus va parler avec nos mots d’hommes et de femmes qui ne sont finalement que balbutiements de la Parole de Dieu.

Oui, prenons soin de Jésus qui veut et vient naître en nous. Prenons soin de Jésus autant que Marie, autant que Joseph… et pourquoi pas, autant que l’âne et le bœuf ?

 

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Un sauveur nous est né ! Les premiers à recevoir le message, ce sont des bergers. Vous savez, on admire les bergers comme on admire des santons, mais si nous étions à leurs places on se plaindrait beaucoup. C’étaient des gens qui vivaient à l’écart des autres à cause de leur travail. Ils conduisaient les troupeaux dans les montagnes. Ils restaient dans les montagnes avec leurs troupeaux pour veiller dessus. Et à cause de cela, ils ne participaient jamais à la vie quotidienne des citoyens, ils n’allaient jamais au Temple pour prier. Pas de vie sociale, familiale, religieuse… pauvres de tout finalement… ils étaient naturellement exclus du reste du peuple.

Et c’est à eux en premier que les anges annoncent la nouvelle : un sauveur nous est né ! Comme si cette naissance était d’abord pour eux.

 

Ne serions-nous pas ces bergers, en cette nuit, venus voir ce qui se passe dans cette église à l’appel d’une petite voix intérieure, guidés par une étoile, entrainés par d’autres plus convaincus, oubliant un moment tous nos tracas ?

 

Un sauveur nous est né !  Oui c’est encore Noël. Une année est vite passée. Et si cette année la joie que je suis venu chercher éclairait un peu plus mon visage, faisait pétiller mes yeux, me donnait chaud au cœur ? Et si cette joie je la partageais à quelqu’un ? Et si on se disait « Joyeux Noël » plutôt que « Joyeuses fêtes » Et si Noël  était tous les jours ? Sans doute que nous ne serions plus ce peuple qui marche indéfiniment dans la nuit qu’il se fabrique… parce que nous serions sauvés, c’est-à-dire que nous aurions vraiment accueilli dans notre être tout entier le salut de Dieu offert en Jésus.

TP  Homélie Nuit de Noël 2014

25/12/2014

Potier ou poète

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Potier ou poète, peu importe, dans ton langage tu es les deux.

Tu as façonné le monde avec tes mains, avec tes mots aussi.

 

Tu as ouvert une grande boite

et tel un marchand de sable

tu as semé des étoiles dans la nuit

tu as allumé des réverbères

et tout fut illuminé.

 

La vie est apparue !

 

Ah ! le formidable pouvoir de tes mains

qui a dessiné des arcs-en-ciel,

jeté à foison le poisson dans les rivières,

donné nourriture aux bêtes des pâturages,

et planté des rosiers pour qu’on s’émerveille,

 

nous que tu as créés avec un peu d’argile, pouvoir de tes mains,

et beaucoup de ton souffle, puissance de ta Parole.

 

Nous pour être maître de toutes choses

comme apprivoiser la rose.

 

« J’ai encore quelque chose à te montrer, me dit-il. Viens ! »

 

Je me hasarde à le suivre.

La porte est entrouverte, je la pousse doucement,

et dans une grande lumière qui surgit et m’aveugle

je vois un petit enfant qui me sourit.

 

« Tu vois, je ne savais plus quoi mettre dans le monde,

alors je l’ai mis au monde, lui, mon propre fils.

C’est votre frère à tous. Je vous le confie. »

 

Maintenant c’est le septième jour, celui de la re-création.

Je peux enfin me reposer, je vous ai tout donné.

Je vous aime.

 

TP

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22/12/2014

Les mains d'Elsa

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Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon propre piège
De paume et de peur de hâte et d’émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fuit de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m’envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D’une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d’inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement …

Louis Aragon, Fou d’Elsa

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21/12/2014

La première en chemin

 

Interprétée magnifiquement par Isabelle Gaboriau.

Paroles: Soeur Marie-Colette Guédon. Musique: G. Lefebvre

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