10/04/2017
Du désert au jardin
(au retraitant de passage, monastère de Prailles)
c’est venu malgré toi
et tu ne sais pourquoi
tu ressembles à un chien battu
t’excusant presque d’exister
la vie t’a cassé un matin
et les éclats te font mal
tu ne vis plus à l’unisson
le silence te prend la tête
tu cherches le diapason du ciel
écoute la petite musique
la source intérieure
le coucou qui te dit bonjour
entre deux averses
ce que tu traverses
est un désert
où personne ne peut entrer
sinon Celui
-et tu le sais-
qui en fera un jardin
où pousseront
les fleurs de ta guérison
TP
12:00 Publié dans Poèmes, Prières, Rencontres, Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0)
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