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28/09/2007

Dégénérescence

Lemyne

26/09/2007

Prière dans ma cuisine

f4b8911dd9d6bf9bdb219550bb878753.jpgSeigneur, Maître des pots, des brocs, des marmites qui sont dans ma cuisine et dont j'ai le souci, je ne puis être, hélas! la sainte qui médite assise aux pieds du Maître ou qui brode pour lui, avec des blanches mains, la chasuble bénite; alors, que je sois sainte en besognant ici, donnez-moi de vous plaire en ranimant la flamme, en surveillant la soupe, en récurant l'évier.

De Marthe, j'ai les mains, que de Marie j'aie l'âme. Quand je lave le sol, à genoux sur la dure, je pense que vos mains ont touché nos souillures et se sont endurcies exerçant un métier. De prier longuement je n'ai pas de loisir. Pourtant je dis encore: "Réchauffez ma cuisine au feu de votre amour." Que votre paix divine corrige les excès de mon humeur chagrine et fasse taire mes envies de gémir. Vous aimiez tant, Seigneur, nourrir vos amis sur la montagne, aux abords du lac, dans la chambre, quand je leur servirai le repas que voici, ce sera vous, Seigneur, qui daignerez le prendre, car c'est vous que je sers en les servant ici.

Ne cherche en nulle autre demeure ce que tu peux trouver chez toi. C'est encore sous son propre toit que l'existence est la meilleure.

Auteur inconnu

08:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

24/09/2007

Du violon à la craie dans l'encrier

Catherine Lara (début des années 70)

22/09/2007

Automne

b4d1b0db8e7f98ea0457f5d3433c7ceb.jpg

Colchiques dans les près
Fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les près
C'est la fin de l'été
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Nuage dans le ciel
S'étire, s'étire
Nuage dans le ciel
S'étire comme une aile
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Châtaignes dans les bois
Se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous nos pas
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Et ce chant dans mon cœur
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur
Murmure le bonheur
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Cokempot

20/09/2007

Poésie

Le site d' Echo optique est mis à jour. Découvrez la nouvelle saison.

Téléphone mobile

476283a3cdeb3a7529951d684fa3eebb.jpgIls nous agacent bien un peu, ces téléphonistes de la rue,
dans le monde et pourtant hors du monde ,
l’oreille collée au portable, parlant, riant, pleurant et gesticulant,
Ailleurs, tellement ailleurs....
Merveilleux outil pourtant qui permet de dire :
« Je t’aime » « j’arrive », « Ne sois pas inquiet » « Pardon »...
Pourtant, Seigneur, n’est ce pas Toi qui as inventé le « portable » ?
Toi qui as offert un téléphone mobile à chacun des baptisés,
qui t’es connecté à eux par les antennes de la prière ?
Toi qui recharges leurs batteries, par la grâce des sacrements ?
Toi qu’on peut appeler n’importe quand et de n’importe où,
pour te dire « Je t’aime » « Conseille moi » « Aide moi »
« Que Ton nom soit sanctifié », « Que ta volonté soit faite » ?
Toi qui nous appelles, pour peu qu’on ait gardé la veille,
et qui nous signales le pauvre qu’on ne voit pas,
le cri qu’on n’entend pas, le mal qu’on ne veut pas voir ?
Seigneur, si je pouvais sentir ta présence aussi chaude et réelle,
que celle qui me parle à des milliers de kilomètres.
Si je savais t’appeler et t’écouter aussi simplement
que je passe un coup de fil...
Si à mon réveil, j’avais la simplicité de lever les yeux au ciel,
pour te dire « Allô, Seigneur, la journée sera belle,
Tu peux m’appeler quand Tu veux ! »
Si, au milieu de la journée, je savais décrocher,
pour répondre, comme le font les autres, à un appel que j’attends,
et m’évader un instant, ailleurs, tellement ailleurs,
pour parler, rire et prier avant de retourner à ce monde !
C’est vrai que je t’entendrais tellement mieux,
si j’éliminais tous les parasites de mon incrédulité.
Il suffirait que je te dise :
« Seigneur, j’ai tout mon temps:
« Parle, ton serviteur écoute... »


Jean GAUCI

08:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)