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31/07/2008

Le livre


Angelo Branduardi: Il libro (1983)

30/07/2008

La France...

Tube de l'été 68. Voici le scopitone:


Sheila - Petite Fille De Français Moyen

28/07/2008

Your hair


Saint-Preux - Your Hair   Mai 1975
D'après le poème "Une hémisphère pour une chevelure" de Charles Baudelaire.
Vocal: André Allet (de l'ex-groupe Konga, avec Cerrone sans doute à la batterie sur ce titre)
Ce titre fut un des plus grands succès de Saint-Preux après le Concerto pour une voix.
Ici, une des rares apparitions de saint-Preux à la télévision, malheureusement en play-back, et la chanson écourtée, comme souvent  dans les émissions de Guy Lux.
"Jeanne la romantique" devrait être sa prochaine réalisation... sans doute un film.

27/07/2008

Le royaume des cieux

tresor.jpg17ème dimanche A

 

Nous avons ce dimanche une autre série de petites paraboles sur le royaume des cieux.

Je ne sais pas quelle idée vous avez du royaume des cieux, mais ce qui me frappe dans ces paraboles, c’est que le royaume des cieux est plutôt à chercher en bas qu’en-haut ! Etonnant, non ? parce que nous nous représentons plutôt les cieux en-haut.

 

Le royaume des cieux, c’est comme un trésor enfoui, c’est comme un marchand qui cherche de belles perles, c’est comme un filet jeté à la mer… c’est comme…

Toutes les comparaisons que nous livre Jésus sont tirées de la terre ou de la mer, mais pas du ciel…

 

Qu’est-ce que cela nous dit pour notre vie quotidienne ?

 

D’abord, que Jésus tout homme qu’il est, est bien de chez nous, de notre terre…il en connaît les secrets ; il connaît aussi toutes les petites choses de la vie quotidienne : il sait ce que ça veut dire de se mettre à quatre pattes pour rechercher une perle qui s’est réfugiée sous un meuble ; il connaît aussi le travail des pêcheurs…

 

Ensuite, Jésus, tout Fils de Dieu qu’il est, connaît les secrets de son Père qui est aux cieux. Et ce royaume dont il est venu nous parler est tellement bien plus grand et bien plus beau qu’un trésor, découvert, une perle retrouvée ou une pêche merveilleuse qu’il faut bien toutes ses comparaisons et quelques autres encore pour commencer à faire le tour de cette réalité que nous connaîtrons vraiment pleinement que lorsque nous serons dans le face à face avec Dieu.

Il me semble qu’à travers ces paraboles nous avons tout le spécifique de notre foi en Jésus, vrai homme et vrai Dieu, de notre foi en ce Dieu venu nous parler chez nous en Jésus, de ce Jésus, Parole de Dieu à notre portée, à notre hauteur d’homme…pour nous révéler par petites touches tous les mystères du Royaume.

 

On s’attend toujours à de l’extraordinaire, et nous avons raison, mais l’extraordinaire, nous dit Jésus, est dans l’ordinaire de la vie, l’ordinaire pleinement habité de la vie…

 

Ce temps de vacances qui nous est donné peut nous apprendre et nous aider à regarder toutes les petites choses de la vie… et à écrire nous-mêmes nos propres paraboles.

Le royaume des cieux c’est comme ce bouquet de fleurs cueilli ce matin dans le jardin et déposé dans le salon pour accueillir les voisins qui viendront prendre l’apéritif tout à l’heure…

Le royaume des cieux c’est comme une carte postale d’un pays que l’on découvre envoyée à ses parents qu’on n’oublie pas…

Le royaume des cieux c’est comme un enfant qui, grâce au Secours catholique, vient passer ses vacances à la maison…

Le royaume des cieux c’est comme…

 

Eh oui, le royaume des cieux est au milieu de nous, et on ne le sait pas, nous dit Jésus.

 

Il est au milieu de nous, et en même temps il est à rechercher. Il n’est pas à chercher dans les cieux, mais sur la terre… c’est un bonheur à notre portée…Pour cela, il faut le désirer, c’est à dire le rechercher, mettre tout en œuvre pour le découvrir, savoir regarder, rechercher, s’engager… et quand on l’a trouvé, savoir se débarrasser de tout ce qui est inutile, de tout ce qui encombre pour ne garder que la perle, c’est à dire l’essentiel, ce qui fait vivre.

Mais il faut aller encore plus loin pour comprendre ces paraboles :

 

Notre trésor, c’est le Christ.

 

C’est de lui qu’il parle quand il parle d’un trésor enfoui dans un champ, aux profondeurs de la terre, pour ressusciter et nous enrichir.

Pour obtenir ce champ et suivre le parcours de ce trésor qui fait passer de la mort à la vie, beaucoup ont vendu ce qu’ils croyaient posséder.

 

Le Christ est notre seule richesse, notre vrai trésor. Avons-nous suffisamment conscience de recevoir le cadeau le plus précieux quand nous écoutons sa Parole et quand nous partageons son Pain de vie et lorsqu’ensemble nous devenons Eglise, sacrement du Royaume en ce monde ? Prenons quelques instants de vrai silence pour répondre personnellement à cette question.

 

TP

Cinéma

YS.jpgLE CAIRE (AFP) — Le plus célèbre des cinéastes égyptiens, Youssef Chahine, est décédé dimanche à l'aube à l'âge de 82 ans, après avoir passé six semaines dans le coma à la suite d'une hémorragie cérébrale.

"Youssef Chahine est décédé à 03H30 ce matin à l'hôpital militaire de Maadi", dans la banlieue du Caire, a déclaré son ancien disciple, le réalisateur Khaled Youssef.

Ses funérailles auront lieu lundi à 13H00 (10H00 GMT) en la cathédrale grecque-catholique du Caire. Puis le cinéaste sera enterré dans le caveau familial à Alexandrie, la grande ville du nord où il est né, a précisé l'agence officielle Mena.

"Au revoir Chahine", saluait dimanche la télévision publique dans un bandeau, après avoir annoncé la mort du dernier monstre sacré des cinéastes égyptiens.

La chaîne a rendu hommage au "remarquable" cinéaste, diffusant de brefs extraits de ses films et des images d'archives de Youssef Chahine, notamment au festival de Cannes.

Youssef Chahine avait été hospitalisé en France pendant un mois à la suite d'une hémorragie cérébrale survenue en Egypte, qui l'avait plongé dans le coma à la mi-juin.

Même si ses relations avec le régime étaient, du propre aveu du cinéaste, "très mauvaises", le président Hosni Moubarak avait fait annoncer que l'Etat égyptien prendrait à sa charge ses frais d'hospitalisation en France.

Ceux qui ont tourné sous sa direction, ou à ses côtés, car sa vocation première était d'être acteur, le décrivent comme une "personnalité mythique du cinéma arabe", a dit l'actrice égyptienne Yosra.

"C'était l'un des cinéastes les plus importants du monde, et pas seulement du monde arabe", a affirmé un autre acteur égyptien, Nour el-Chérif.

Chahine était une véritable "école du cinéma égyptien", a pour sa part estimé le critique de cinéma Kamal Ramzi. "Tous ceux qui ont travaillé avec lui ont beaucoup appris de son style".

La presse égyptienne, gouvernementale comme d'opposition, avait donné en "Une" la nouvelle de l'attaque cérébrale qui avait frappé un cinéaste déjà entré dans la légende.

Le réalisateur, scénariste et producteur, né en 1926, avait obtenu en 1997 le Prix du cinquantième anniversaire du Festival de Cannes pour l'ensemble de son oeuvre.

C'est l'actrice française Isabelle Adjani qui lui avait remis le prix, en saluant "son humanité, sa tolérance et son courage, en des temps difficiles et troublés".

Parmi ses films les plus connus figurent "Le Destin" (1987), une dénonciation du fanatisme, ainsi que "La Terre" (1969) et "Alexandrie, Pourquoi" (1978), premier volet d'une trilogie autobiographique. En 1986, ila aussi tourné "Le sixième jour" avec Dalida.

C'est lui qui découvrit au début des années 50 Omar Charif, l'autre grand nom du cinéma égyptien, seul grand acteur arabe de stature internationale.

Eduqué en français et en anglais, Youssef Chahine était parti étudier à 21 ans le cinéma en Californie.

Il s'insurgea contre l'islamisme, lui qui connut dans son enfance une Egypte tolérante et multi-ethnique, où les chrétiens comme lui, mais aussi les juifs, vivaient en harmonie.

Très critique envers le régime égyptien, son dernier film, "Le chaos", co-réalisé avec Khaled Youssef en 2007 et qui dépeignait la corruption et la torture en Egypte, ne remporta pas le succès qu'il escomptait dans son pays ni à l'étranger.

Francophone et francophile, Youssef Chahine avait été décoré de la Légion d'honneur française en novembre 2006.

Le cinéaste était marié à une Française, Colette. Il n'avait pas d'enfants.

24/07/2008

Lumière du vitrail

vitrail2.jpg

Hors la lumière qui tombe goutte à goutte du vitrail

que sais-tu de l'éternité sans ombre et sans rivage, de sa soudaine coulée d'or sur tes épaules brèves ?

Toi que rien ne protège et que le don des larmes a fait toucher du doigt cette autre face de la nuit.

Gilles Baudry: Invisible ordinaire, Rougerie, 1995

08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)