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22/03/2010

La matinée

Jean Ferrat et Christine Sèvres: La matinée

19:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (1)

21/03/2010

Printemps des poètes 10

ermite.jpg

Ermite à genoux

 

tel un fou

lié à la terre

 

robe de bure

protège des cailloux

 

fraternité universelle

que n’épuisent

ses mains ouvertes

 

pour offrir au ciel

le globe

de nos vies futures

 

 

TP dans "Terre d'envol"

 

 

 

22:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2010

La longue échelle


William Sheller: la longue échelle  (2009)

22:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2010

Printemps des poètes 9


léo ferré - les poètes

17:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2010

Printemps des poètes 8

Au secret de nous-mêmes

l'Insaisissable nous saisit

Dans la lumière

le ciel contemplé

nous allonge et nous étire

et l'oiseau porte haut

nos rêves de légèreté

de pureté et de liberté

 

TP dans "Terre d'envol"

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)

16/03/2010

Printemps des poètes 7

Serge_Wellens_photo_Olivier_Poudoulec.jpg

Serge Wellens s'en est allé. Il était poète. Sa fierté? Etre célèbre chez les fourmis. Ce qui n'est pas rien, au temps des fausses gloires. Il disait que la solitude est une hérésie. Aussi chacun de ses lecteurs devenait-illico presto un de ses amis - même de loin. Il marchait dans lavie guidé par des chiens d'aveugle étranges et familiers - les mots. Il savait que vivre est une fête lorsqu'on avance vers l'inconnu avec l'amour, le rire et la confiance. L'homme, disait-il, porte une "défroque infiniment mortelle", celle-là même qui vous fait traverser la beauté de l'ici et vous propulse un jour dans les fenêtres d'en haut - sont-ce des lucarnes? Il se méfiait des métaphores et préférait la compagnie des arbres et des humbles à celle des allégories et des raisonneurs. La poésie de Serge était obstinément précaire, si l'on veut bien entendre ce qui prie dans ce mot. Malgré les mauvaises nouvelles en provenace du monde et leur lot quotidien de désespérance, qu'il appelait les "poubelles débordantes de l'aube", il redisait sa foi d'un accent singulier, charnel autant que spirituel:

"Père je crois en toi...

comme en cet arbre

que tu as créé à ton image

tout rugueux d'écorce qu'il est

et lisse et lumineux defeuilles

et qui prend forme de croix

et fait de mes yeux des oiseaux."

 

Courrier des lecteurs de La Croix du 17 mars 2010  - Emmanuel Godo (Nord)

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18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)