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13/01/2011

Baptise-nous d'Esprit

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Baptise-nous d'Esprit,
et qu'il ouvre nos coeurs
aux dimensions du monde.
Dans nos raisonnements crispés
et en nos doctrines rigides
qu'il glisse les pétillements
de la Bonne Nouvelle !

Viens nous baptiser d'Esprit !
Qu'il élargisse notre bienveillance
et qu'il nous fasse reconnaître
ta splendide vérité
disséminée en tous les peuples
et qu'il alerte notre foi
aux signes de ta lumineuse présence
rayonnant hors de nos frontières !

Baptise-nous d'Esprit, Seigneur,
et qu'il nous arrache à nos certitudes étriquées
et qu'il nous donne à contempler
ton amour à l'oeuvre
en toute l'Humanité
et qu'il nous rende conscients
qu'aucune nation,
qu'aucune religion,
qu'aucune Eglise
n'est propriétaire du salut
apporté par l'Enfant de Noël !

Viens nous baptiser d'Esprit
afin qu'en nous s'incarne l'Evangile

16:02 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2011

Dire du bien

Dire du bien: l'art de bénir.

colombes.jpgAu réveil, bénissez votre journée, car elle déborde déjà d’une abondance de biens que vos bénédictions font apparaître. Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l’univers.

Il n’attend qu’un signe de nous pour se manifester.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, sur votre lieu de  travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, et l’aura de son discret parfum une lumière sur leur route.

Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, à eux-même et aux autres.

Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances.

Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, ceux qui la gouvernent et ses enseignants, ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées.

À l’instant même où quelqu’un exprime la moindre agressivité, colère ou manque de bonté à votre égard, répondez avec une bénédiction silencieuse.

Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, car de telles bénédictions sont un bouclier qui vous protège de l’ignorance de leurs méfaits, et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, totalement et sans réserve aucune le bien illimité – pour les autres et les évènements de la vie – en puisant aux sources les plus profondes et les plus intimes de votre être.

Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total ce qui est toujours un don du Créateur et cela quelles que soient les apparences.

Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré, entier.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, constitue la forme ultime du don, car ceux que vous bénissez ne sauront jamais d’où vient ce rayon de soleil qui soudain perça les nuages de leur ciel, et vous serez rarement témoins de cette lumière dans leur vie.

Quand, dans votre journée, quelque évènement inattendu vous bouleverse, vous autant que vos plans, éclatez en bénédictions, car la vie est en train de vous apprendre une leçon, même si sa coupe peut vous sembler amère.

Car cet évènement que vous pensez être si indésirable, vous l’avez en fait suscité, afin d’apprendre la leçon qui vous échapperait si vous hésitiez à le bénir. Les épreuves sont des bénédictions cachées, et des cohortes d’anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente cachée aux yeux immatériels. C’est activer la loi universelle de l’attraction qui, du fond de l’univers, amènera dans votre vie exactement ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, progresser et remplir la coupe de votre joie.

Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. Car on ne peut qu’être prisonnier de l’image que l’on a de soi-même, et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour d’une prison, tout comme les citoyens d’un pays libre peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez devant un hopital, bénissez ses patients dans la plénitude de leur santé, car même dans leur souffrance et leur maladie, cette plénitude attend simplement d’être découverte.

Et quand vous voyez une personne en pleurs ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : car les sens ne présentent que l’inverse de la splendeur et de la perfection ultimes que seul l’oeil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger en même temps. Alors maintenez en vous ce désir de bénir comme une incessante résonance intérieure et comme une perpétuelle prière silencieuse, car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

Et par dessus tout, n’oubliez pas de bénir cette personne merveilleuse, totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d’amour que vous êtes.

 

Pierre Pradervand

11/01/2011

Temps ordinaire

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La grâce du temps ordinaire

Quand reprend le temps ordinaire, aussitôt après la fête du Baptême du Christ  ou après la Pentecôte, on est en général saisi par une sorte de nostalgie : qui se sent attiré, en effet, par l'«ordinaire» ? On range la crèche et ses santons, et avec elle l'odeur chaude et dorée de Noël... La fin du temps pascal signifie aussi le retour du cierge pascal à la sacristie... Les signes s'estompent et l'on se sent poussé au désert de la banale répétition des jours... Vraiment ?

 

Non pas vraiment. Car ordinaire, cela veut d'abord dire «ordonné» ; dans l'ordre. Le Maître des cérémonies (Dieu !) a tout disposé dans l'ordre de façon à ce que nous puissions jouir de l'harmonie qu'il a voulue et prévue pour nous. Le temps ordinaire, c'est le temps où toutes les réalités trouvent leur juste place selon le cœur de Dieu. Il ne s'agit pas de quitter le temps de la fête pour retrouver la grisaille du quotidien mais de vivre pleinement d'un mystère de salut (incarnation et rédemption, Noël et Pâques) qui s'inscrit jusque dans l'ordinaire de nos vies.

 

On pourrait croire alors qu'il s'agit d'une sorte de pause : on ne peut pas vivre intensément tout le temps, il faut parfois s'arrêter pour goûter, pour méditer, pour reprendre et savourer, pour ne pas se laisser dépasser par la liturgie... Ça n'est pas faux, mais ça n'est pas suffisant ; car ordonné veut aussi dire «tourné vers», «orienté» : le temps ordinaire, c'est donc aussi le temps orienté. Orienté vers quoi ? Orienté vers le Christ, tout simplement, lui l'Orient des Orients, la lumière sans couchant, le vrai Soleil de Justice. Le temps ordinaire, c'est le temps du marcheur, le temps du disciple qui se sait appelé à mettre ses pas dans ceux du Christ pour «marcher à sa suite». C'est un temps qui un début – le baptême – et une fin – la Pentecôte. Renés en Christ dans la grâce de Noël, nous cheminons avec lui pour nous ouvrir à la grâce la plus grande qui soit : le don de son Esprit.

 

Non, le temps ordinaire n'est pas le temps du «moins» ou du «moins bien» mais le temps de se mettre en route... et c'est maintenant !

Source

09/01/2011

Prière universelle

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Dieu nous comble aujourd’hui de son amour. Faisons-lui totale confiance en lui adressant nos prières.

1.    Noël de deuil pour les coptes vendredi dernier  :  après l'attentat d'Alexandrie, les coptes redoublent de vigilance. Jusqu’ici nous parlions des persécutions au passé. Il faut hélas ! en parler au présent pour les chrétiens orientaux, en évitant toutefois de stigmatiser l’Islam qui majoritairement ne peut approuver ces attentats.  

Nous te prions, Seigneur, pour ces frères chrétiens affrontés à la violence.  Puissent les moines de Tibhirine qui ont été affrontés au même dilemme intercéder en leur faveur.

2.    A la demande de la Société Saint Vincent de Paul, appuyée par 26 associations,  la solitude a été déclarée grande cause nationale 2011. Comment notre monde truffé  de moyens de communication et de connexion peut-il y compter de nombreux orphelins de la parole !  A quoi bon proclamer la liberté et l'égalité, si nous ne vivons pas la fraternité ? 

Seigneur, toi qui as créé l’homme pour être en relation.   Nous te prions de nous rendre attentifs aux solitudes et de nous aider à mieux communiquer en famille, au travail, en Église.

3.    D’après l’INSEE, la France en 2008 comptait 133 000 personnes sans domicile, dont 33 000 à la rue. Et 947 000 logements sont privés d’un confort normal. Étonnant pour un pays industrialisé de longue date ! 

Nous te demandons, Seigneur, de soutenir le courage des militants sociaux et politiques pour que les richesses de notre pays soient mieux réparties entre tous les citoyens. 

4.    Des représentants des conférences des évêques européennes et nord-américaines voyageront en Israël et en Palestine du 9 au 13 janvier. Au programme de la rencontre internationale annuelle à Jérusalem, le dialogue œcuménique à Jérusalem et la liberté religieuse en Israël seront évoqués. 

Nous te prions, Seigneur, pour que soit sauvegardée une présence chrétienne dans ces lieux où Dieu s’est manifesté dans l’Histoire, spécialement à partir de la naissance du Christ.

5.    Prions, enfin, pour tous ceux dont nous nous sentons solidaires sans pouvoir toujours les aider matériellement.

Nous confions à ta bonté, Seigneur, les sinistrés de grandes inondations en Guadeloupe, en Australie,  les Ivoiriens qui vivent dans la peur, les peuples qui ont  diverses consultations électorales, notamment les Soudanais.

Père, Dieu d’amour et de vie, exauce nos prières, comme nous l’a promis ton Fils Jésus le Christ, vivant avec toi et l’Esprit saint pour les siècles des siècles., AMEN

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07/01/2011

Après l'épiphanie

APRÈS L’ÉPIPHANIE

Les lumières des crèches
s’éteignent dans la ville.
Il ne reste que les miettes
clignotantes de l’étoile
tombée en mer et sur la terre :
le fanal d’un pêcheur,
minuscule entre deux vagues,
les phares dédoublés
sur l’asphalte humide
– et toi qui t’allumes
avec d’autres ici-bas
dans l’aube assombrie
où les nuages seuls
ont remplacé la nuit
pour indiquer l’enfant
à ceux qui le cherchent

Jean-Pierre Lemaire

revue ARPA n°94

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06/01/2011

Janvier

Janvier

    Janvier, pour dire à l'année "bonjour"
    Février pour dire à la neige "il faut fondre"
    Mars pour dire à l'oiseau migrateur "reviens"
    Avril pour dire à la fleur "ouvre-toi"
    Mai pour dire "ouvriers nos amis"
    Juin pour dire à la mer "emporte nous très loin"
    Juillet pour dire au soleil "c'est ta saison"
    Août pour dire "l'homme est heureux d'être homme"
    Septembre pour dire au blé "change toi en or"
    Octobre pour dire "camarades, la liberté"
    Novembre pour dire aux arbres "déshabillez vous"
    Décembre pour dire à l'année "adieu, bonne chance"
    Et douze mois de plus par an,
    Mon fils
    Pour te dire que je t'aime.

                                       Alain Bosquet

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