14/03/2013
Et si la vie est courte
Jamais je n'ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j'aime les mondes subtils
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J'aime les voir s'envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater...
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes derrière toi
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur ! Il n'y a pas de chemins
Rien que des empreintes laissées sur la mer
Et si la vie est courte
et si la mer n'arrive pas à ta galère
attends sans partir et espère toujours
car l'art est long et, d'ailleurs
c'est sans importance.
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13/03/2013
Fuite en avant
L’extérieur ment.
L’extérieur simule.
L’extérieur rassure.
On se tourne autour.
On se contourne, toujours.
On ne se rencontre jamais.
A se constater du dehors,
On se protège du reflet-faille.
On fuit la chute. On fuit la vérité.
Violette De Rosnay
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12/03/2013
Printemps des poètes
Le Printemps des Poètes
du 9 au 24 mars
Cliquer sur le logo pour atteindre le site officiel
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11/03/2013
Hommage
Hommage à la doyenne de la chanson française qui vient de nous quitter.
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10/03/2013
Enfant prodigue
JE SUIS TON ENFANT PRODIGUE .
Je suis ton enfant prodigue
Enfant prodigue, fils ingrat, j’ai rompu la relation avec Toi, mon Père.
J’ai voulu faire ma vie tout seul !
Inventer mon bonheur loin de Toi !
Je n’avais pas compris la gratuité de Ton Amour qui était ma maison, ma richesse et ma vie.
J’ai voulu prendre l’héritage, tout de suite, pour moi tout seul.
J’ai raflé tes dons comme un dû, aveugle et inconscient que j’étais.
Tu ne m’as rien dit, Seigneur.
Tu m’as laissé partir vers le pays lointain de mon rêve, où j’ai gaspillé tous tes biens.
Cette parcelle de vie, cette parcelle d’Amour, je les ai dilapidées égoïstement, goulûment, bêtement.
Et, quand j’ai eu tout dépensé, une grande famine est survenue dans mon cœur.
Le pêché est le pays de la faim et de l’ennui, du dégoût et de la privation.
Déçu, inassouvi, j’ai refermé les mains sur du vide.
Je suis rentré en moi-même, j’ai eu soif d’autre chose, je me suis souvenu de ta maison, j’ai décidé de me lever et de revenir.
TU m’aperçois de loin ;
TU m’attends depuis si longtemps au carrefour de mes chemins !
TU cours vers moi.
TU m’enfouis dans tes larges épaules.
TU es plus ému que moi.
TU ne me poses aucune question sur mon passé.
TU sais.
TU sais que ton enfant a mal.
TU sais quelle amère expérience je viens de faire.
TU me donnes un habit neuf, des sandales neuves.
TU ajoutes simplement un couvert à la table familiale.
TU dis mangeons, faisons la fête mon enfant est revenu !
Merci, mon PERE, ma Maison, mon Amour, ma Vie.
Je n’oublierai jamais que Tu n’as pas voulu l’humiliation de ton fils car tu veux qu’il vive !
Méditation de Michel Hubaut, franciscain, sur la parabole du fils prodigue que nous sommes tous à un moment donné de notre vie.
Luc 15, v 11 à 24
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03/03/2013
Carême
Devant le peu d'interactions
et peut-être aussi à cause d'une lassitude de ma part...
le blog se met en carême.
A bientôt
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