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14/03/2013

Et si la vie est courte

 

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Jamais je n'ai cherché la gloire

Ni voulu dans la mémoire

des hommes

Laisser mes chansons

Mais j'aime les mondes subtils

Aériens et délicats

Comme des bulles de savon.

J'aime les voir s'envoler,

Se colorer de soleil et de pourpre,

Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,

Puis éclater...

 

Le chemin se fait en marchant

Et quand tu regardes derrière toi

Tu vois le sentier que jamais

Tu ne dois à nouveau fouler

Voyageur ! Il n'y a pas de chemins

Rien que des empreintes laissées sur la mer


 

Et si la vie est courte

 

et si la mer n'arrive pas à ta galère

 

attends sans partir et espère toujours

 

car l'art est long et, d'ailleurs

 

c'est sans importance.

 

Antonio Machado

 

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13/03/2013

Fuite en avant

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L’extérieur ment.

L’extérieur simule.

L’extérieur rassure.

On se tourne autour.

On se contourne, toujours.

On ne se rencontre jamais.

A se constater du dehors,

On se protège du reflet-faille.

On fuit la chute. On fuit la vérité.

 

Violette De Rosnay

12/03/2013

Printemps des poètes

Le Printemps des Poètes

du 9 au 24 mars

Cliquer sur le logo pour atteindre le site officiel

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La poésie au cœur du combat, tel est le thème de la 4e édition du Printemps des poètes à La Roche-sur-Yon. Qui, cette année, se fait l'écho des récents printemps arabe, iranien, voire berbère naguère, où les poètes ont su s'indigner pour accompagner la légitime revendication à la dignité humaine. L'indignation constitue l'essence du combat poétique, provoque l'entrée des poètes en résistance à toute espèce de totalitarisme, l'histoire de la littérature en témoigne: Victor Hugo en exil sous Napoléon le Petit, le yonnais Jean Bouhier fondateur de l'École de Rochefort insoumise à Pétain, le palestinien Mahmoud Darwich, les algériens Tahar Djaout et Lounès Matoub et tant d'autres acteurs de la liberté.
C'est que, comme le soulignait l'écrivain Kateb Yacine, «il y a une opposition irréductible entre le verbe libre (la poésie) et le verbe religieux» et ses ersatzs, les idéologies politiques «ces religions sans Dieu» (Hegel). Et si les circonstances l'imposent, le combat de la poésie se change en poésie de combat où «le mot, c'est un coup de fusil qui part» (formule de Farida Aït Ferroukh lors d'un débat à La Roche-sur-Yon). Faut-il rappeler l'œuvre de résistance active des Char, Éluard, Aragon, Guillevic...?
La poésie affouille le vif du langage. En cette période de crise qui dépèce à vif le quotidien des hommes, est-il étonnant que l'on se tourne vers les poètes? Et insolite que ce sont de jeunes étudiantes qui portent le projet de ce Printemps des poètes? Et que cela se passe à La Roche-sur-Yon qui entretient des liens de forte amitié avec Tizi-Ouzou et le peuple Amazigh? Pas vraiment. La poésie vise au cœur de l'humain, tire une «salve d'avenir» (Machado). Ce n'est pas un privilège de rencontrer les poètes invités lors de cet événement, c'est une nécessité. À très bientôt, donc.
 
Louis Dubost, poète


11/03/2013

Hommage

Hommage à la doyenne de la chanson française qui vient de nous quitter.

10/03/2013

Enfant prodigue

RETOUR DE L'ENFANT PRODIGUE 60x60 cm.JPGJE SUIS TON ENFANT PRODIGUE . 


Je suis ton enfant prodigue 
Enfant prodigue, fils ingrat, j’ai rompu la relation avec Toi, mon Père. 
J’ai voulu faire ma vie tout seul ! 
Inventer mon bonheur loin de Toi ! 
Je n’avais pas compris la gratuité de Ton Amour qui était ma maison, ma richesse et ma vie. 
J’ai voulu prendre l’héritage, tout de suite, pour moi tout seul. 
J’ai raflé tes dons comme un dû, aveugle et inconscient que j’étais. 

Tu ne m’as rien dit, Seigneur. 
Tu m’as laissé partir vers le pays lointain de mon rêve, où j’ai gaspillé tous tes biens. 
Cette parcelle de vie, cette parcelle d’Amour, je les ai dilapidées égoïstement, goulûment, bêtement. 
Et, quand j’ai eu tout dépensé, une grande famine est survenue dans mon cœur. 
Le pêché est le pays de la faim et de l’ennui, du dégoût et de la privation. 
Déçu, inassouvi, j’ai refermé les mains sur du vide. 
Je suis rentré en moi-même, j’ai eu soif d’autre chose, je me suis souvenu de ta maison, j’ai décidé de me lever et de revenir. 
TU m’aperçois de loin ; 
TU m’attends depuis si longtemps au carrefour de mes chemins ! 
TU cours vers moi. 
TU m’enfouis dans tes larges épaules. 
TU es plus ému que moi. 
TU ne me poses aucune question sur mon passé. 
TU sais. 
TU sais que ton enfant a mal. 
TU sais quelle amère expérience je viens de faire. 
TU me donnes un habit neuf, des sandales neuves. 
TU ajoutes simplement un couvert à la table familiale. 
TU dis mangeons, faisons la fête mon enfant est revenu ! 
Merci, mon PERE, ma Maison, mon Amour, ma Vie. 
Je n’oublierai jamais que Tu n’as pas voulu l’humiliation de ton fils car tu veux qu’il vive ! 

Méditation de Michel Hubaut, franciscain, sur la parabole du fils prodigue que nous sommes tous à un moment donné de notre vie. 

Luc 15, v 11 à 24

Tableau de Michel Ciry

Site officiel de Michel Ciry

03/03/2013

Carême

ciné.jpgDevant le peu d'interactions

et peut-être aussi à cause d'une lassitude de ma part...

le blog se met en carême.


A bientôt