10/07/2015
Laudato si
23:00 Publié dans Actualités, Chansons, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2015
Kraftwerk
Kraftwerk: Radio activity et Trans Europ Express
En concert à Nantes le lundi 9 Novembre en 3 D à la Cité des Congrès
18:00 Publié dans Actualités, Musiques, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2015
Fatigue

Devant des milliers de prêtres et une centaine d'évêques et de cardinaux, le Souverain Pontife est donc longuement revenu sur la charge sacerdotale, les engagements qu’elle implique, les fatigues pastorales qu’elle engendre et la manière dont Dieu lui-même en prend soin.
« La fatigue des prêtres ! » C’est une réalité, et le Pape avoue y penser souvent. Mais cette fatigue est aussi précieuse, précise-t-il, elle est comme l’encens qui monte silencieusement vers le Ciel, et va droit au cœur du père. Devant cette fatigue : une seule solution, le repos. Mais attention, le repos en Dieu. Le prêtre doit apprendre à se reposer. Là se trouve la clef de la fécondité pastorale, là se joue la confiance mais aussi le souvenir que les prêtres sont aussi des brebis.
Les prêtres, des brebis, mais aussi et surtout des pasteurs qui doivent porter la bonne nouvelle aux pauvres, consoler les affligés et soigner les cœurs brisés. Ces tâches requièrent la compassion la plus absolue. Le cœur du prêtre se réjouit avec ses fidèles, pleure avec eux. Tant d’émotions bouleversent son cœur, et le fatiguent aussi.
Les fatigues justement, François en recense trois types : la fatigue des foules d’abord, celle-là même qu’a connue Jésus. Une fatigue épuisante, mais saine, celle du pasteur au milieu de ses brebis, du père entouré de ses enfants.
Deuxième type de fatigue : celle des ennemis, car le démon et ses adeptes ne dorment pas. Le prêtre doit défendre le troupeau et se défendre soi-même du mal, avec l’aide de Dieu.
Et enfin, la fatigue la plus dangereuse, car plus insidieuse et autoréférentielle, celle de « soi-même » : on se déçoit soi-même, on manque de persévérance. C’est une fatigue qui « minaude avec la mondanité spirituelle », affirme François.
Mais le Seigneur s’occupe de nous et de notre fatigue, assure le Pape. Le Lavement des pieds en est peut-être la plus belle image, la plus profonde, la plus mystérieuse aussi. Le Christ purifie lui-même le désir de le suivre. Alors sachons apprendre à être fatigués, mais bien fatigués.
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03/07/2015
En sortant de l'école
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| En sortant de l'école Tout autour de la terre Au-dessus de la mer 
 fuyait devant l'hiver Mais nous sur notre chemin de fer C'était lui le garde-barrière Alors on est revenu à pied 
 Jacques Prevert | 
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/07/2015
Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
 Sur mon pupitre et les arbres
 Sur le sable de neige
 J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
 Sur toutes les pages blanches
 Pierre sang papier ou cendre
 J’écris ton nom
Sur les images dorées
 Sur les armes des guerriers
 Sur la couronne des rois
 J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
 Sur les nids sur les genêts
 Sur l’écho de mon enfance
 J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
 Sur le pain blanc des journées
 Sur les saisons fiancées
 J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
 Sur l’étang soleil moisi
 Sur le lac lune vivante
 J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
 Sur les ailes des oiseaux
 Et sur le moulin des ombres
 J’écris ton nom
Sur chaque bouffées d’aurore
 Sur la mer sur les bateaux
 Sur la montagne démente
 J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
 Sur les sueurs de l’orage
 Sur la pluie épaisse et fade
 J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
 Sur les cloches des couleurs
 Sur la vérité physique
 J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
 Sur les routes déployées
 Sur les places qui débordent
 J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
 Sur la lampe qui s’éteint
 Sur mes raisons réunies
 J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
 Du miroir et de ma chambre
 Sur mon lit coquille vide
 J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
 Sur ses oreilles dressées
 Sur sa patte maladroite
 J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
 Sur les objets familiers
 Sur le flot du feu béni
 J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
 Sur le front de mes amis
 Sur chaque main qui se tend
 J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
 Sur les lèvres attendries
 Bien au-dessus du silence
 J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
 Sur mes phares écroulés
 Sur les murs de mon ennui
 J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
 Sur la solitude nue
 Sur les marches de la mort
 J’écris ton nom
Sur la santé revenue
 Sur le risque disparu
 Sur l’espoir sans souvenir
 J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
 Je recommence ma vie
 Je suis né pour te connaître
 Pour te nommer
Liberté
Paul Eluard, Poésies et vérités, 1942
00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Visage
 Il y a plus de texte écrit sur un visage que dans un volume de la Pléiade, et quand je regarde un visage, j’essaie de tout lire, même les notes en bas de page.
Il y a plus de texte écrit sur un visage que dans un volume de la Pléiade, et quand je regarde un visage, j’essaie de tout lire, même les notes en bas de page.
Je pénètre dans les visages comme on s’enfonce dans le brouillard, jusqu’à ce que le paysage s’éclaire dans ses moindres détails.
Christian Bobin
00:00 Publié dans Pensées | Lien permanent | Commentaires (0)
 
 

















